Nos confrères de rtl.be rapporte la mésaventure arrivée récemment à Emilie. Cette mère de 41 ans a perdu 4 900 euros en achetant des billets d’avion à l’agence de voyages en ligne Bravofly. Elle avait réservé des billets d’avion pour elle, son mari et ses six enfants. Direction Montréal. Mais elle réalise après l’achat qu’ils ne peuvent pas arriver au Canada le 12 juillet, comme cela était prévu initialement. Car ils se sont fait vaccinés une deuxième fois le 8 juillet. Et Emilie découvre qu’un délai de 14 jours après la deuxième dose est exigé par le gouvernement canadien. Elle doit donc modifier la date du départ. Mais Bravofly, le site de voyage en ligne sur lequel elle a acheté les billets d’avion, n’a jamais validé ses demandes de changements de vols. « Ils m’ont fait tourner en rond jusqu’à la veille de mon voyage pour que je perde mon argent« , accuse Emilie.
Faute de valider de nouvelles dates, elle finit par contacter la compagnie aérienne Air Transat qui lui confirme qu’il y a bien de la place aux dates qu’elle demande. Bravofly lui a finalement envoyé un devis pour une nouvelle réservation le 22 juillet. Une modification tarifée… 2016,92 euros. Avec un retour par Paris, alors que les précédents billets étaient des vols directs entre Bruxelles et Montréal. Dans l’attente des modalités de paiement, elle reçoit un énième mail lui annonçant que la date choisie n’est finalement pas disponible. Et de se résoudre à acheter directement auprès d’Air Transat, aux dates sur lesquelles elle venait d’essuyer un refus. Emilie compte désormais recourir à un avocat pour obtenir un remboursement.
Test-achats.be, comme le rappelle rtl.be, recommande de ne pas réserver ses vols par l’intermédiaire de certaines plateformes considérées comme de « mauvais élèves », dont Bravofly (Lastminute) mais aussi e-dreams, expedia, GoVoyages ou encore Sunexpress.
« En cas de problème, ces entreprises ne seront pas facilement joignables afin de parvenir à une solution satisfaisante », constate l’assocation de consommateur.
VDM
