« Bourses: un répit bienvenu ou le début de la fin pour Trump ? »

Les Bourses ont tangué cette semaine. La faute à qui ? À Donald Trump bien entendu ! La chute des indices boursiers qui a été enregistrée est le pire épisode correctif depuis le Brexit.

La cause de ce trou d’air ne fait guère de mystère, c’est la succession de rumeurs, de vraies ou fausses nouvelles autour du président américain Donald Trump et de ses relations avec la Russie. D’ailleurs, la presse américaine n’hésite plus à qualifier Trump de président irresponsable. De là à penser que les médias et politiques anti-Trump le pousseront à démissionner, il n’y a plus qu’un pas à franchir.

Comme le fait remarquer Philippe Béchade, l’un des auteurs de la lettre d’information « La Bourse au quotidien », l’élite intellectuelle américaine, les parlementaires du Congrès et les différents services de renseignement sont de plus en plus convaincus de « l’erreur de casting » dont seraient victimes les États-Unis, avec un psychopathe à leur tête.

Et beaucoup de politiques, dont le républicain John McCain, se sont jurés de le faire destituer. Beaucoup pensent aujourd’hui que Trump fera l’objet d’une destitution, de l’impeachment comme on dit aux États-Unis, sans doute sur la base du soupçon de haute trahison, c’est-à-dire d’intelligence avec une puissance étrangère hostile. Bref, une accusation très grave et qui ne pardonne pas.

« Les paris pour une destitution de Trump sont deux fois plus élevés que du temps de l’affaire Lewinsky pour Bill Clinton… »

Et si les services de renseignements n’arrivent pas à destituer Donald Trump, d’autres commentateurs comme Philippe Béchade pensent que ce sera Wall Street qui le mettra dehors. Pourquoi ? « Parce que si Wall Street plonge, c’est les riches et les ultra-riches qui se mettent à perdre de l’argent. Ils ont gagné plus de 20% depuis l’élection de Trump, sans avoir à lever le petit doigt, et il serait intolérable de les reperdre ! ».

D’autres sont au contraire soulagés de voir que la Bourse a dévissé vers le bas, pour la simple raison qu’ils trouvent que la Bourse a trop augmenté ces derniers temps. D’ailleurs, ils font remarquer, à juste titre, que la moitié de la hausse des indices aux États-Unis est le fait de quelques sociétés, cinq exactement, dont Apple et Facebook notamment.

En résumé, le coup de tabac des Bourses cette semaine est synonyme de répit bienvenu pour les uns, et d’avant-goût d’une possible destitution du président des États-Unis pour les autres. Les paris pour cette dernière option sont aujourd’hui deux fois plus élevés que du temps de l’affaire Monica Lewinsky pour Bill Clinton… Affaire à suivre donc !

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