Air France a annoncé vendredi la signature d’un accord salarial avec la majorité de ses syndicats représentatifs, soldant ainsi le conflit à l’origine de grèves à répétition et de la démission de son précédent PDG en mai.
La compagnie aérienne confirme dans un communiqué avoir proposé des augmentations générales des salaires de 2% pour 2018 avec effet rétroactif au 1er janvier et une hausse de même ampleur au 1er janvier 2019.
« La prochaine négociation annuelle obligatoire sera engagée avec les organisations syndicales représentatives de toutes les catégories de personnel en octobre 2019 », souligne Air France. Les organisations signataires sont la CFDT, la CFE-CGC/Unac, FO/SNPNC, le Spaf et l’Unsa, représentant 76,4% des suffrages aux dernières élections.
Le SNPL Air France, premier syndicat de pilotes au sein de la compagnie, a annoncé qu’il ne signerait pas dans la journée, réservant son feu vert à l’issue des négociations propres aux pilotes, toujours en cours.
« Aujourd’hui (vendredi), nous ne sommes pas en mesure de signer l’accord sur la hausse générale des salaires », a déclaré Philippe Evain, président du SNPL Air France. « Les négociations catégorielles pour les pilotes ne sont pas terminées » et « on a besoin d’avoir une photographie complète » de la situation pour signer l’accord sur la hausse générale des salaires, a-t-il expliqué.