Après Anvers, Yust ouvre un hôtel devant la gare des Guillemins à Liège

Le groupe anversois Yust a choisi de s’installer récemment au sein du nouvel ensemble immobilier ‘Paradis Express’ développé en face de la principale gare de la ville, oeuvre de Santiago Calatrava.

Avec sa première expérience à Anvers, Yust a joué aux pionniers urbains, le concept oscillant entre expérience hôtelière et location classique. « Nous ne créons pas un hôtel classique mais bien un « concept de cohabitat et d’accueil qui allie séjours courts ou longs et événements, gastronomie et culture locale » précisent les porteurs de ce projet. Fort de notre large éventail de chambres et de formules, nous entendons offrir une expérience inspirante et partagée dans des villes et des quartiers surprenants au gros potentiel. »

La Cité ardente a donc été choisie après la cité portuaire, mais Yust ambitionne de lancer au moins quatre projets en Belgique.  « Liège est un choix logique pour nous en Wallonie » explique Louis Claes, l’un des fondateurs du groupe. « La ville génère non seulement 30 % du tourisme wallon et occupe également le devant de la scène depuis plusieurs années. Elle est sur le point de connaître un boom sans précédent. Nous pensons pouvoir apporter une énorme valeur ajoutée et nous inscrire parfaitement dans les tendances actuelles… »

photo Yust

Yust frappe en tout cas fort en s’installant dans un quartier en plein renouveau, entre la gare et la passerelle surplombant la Meuse pour rejoindre le très prisé parc de la Boverie.

« Nous constatons que la société actuelle est de plus en plus à la recherche d’une façon très originale de se loger » constate Louis Claes. « Outre la nuitée, vivre des expériences, participer à des événements et s’immerger dans l’atmosphère locale se profilent davantage comme des besoins. Et ce n’est pas seulement le cas pour ‘une nuit à l’hôtel’, mais aussi pour des voyages d’affaires plus longs, voire une résidence temporaire. Chez nous, il y en a pour tous les goûts. Les clients peuvent opter pour un séjour court ou long, auquel viennent se greffer diverses formules, allant d’un lit simple à une chambre familiale ou un loft de luxe».

Yust offre ainsi un juste milieu entre une expérience hôtelière et une formule de location traditionnelle. Les chambres sont bien équipées et les clients peuvent profiter d’espaces communs conviviaux et de services uniques tels qu’un espace de travail partagé, un salon-lavoir ou encore un coin café où ils peuvent faire de nouvelles rencontres dans des endroits inhabituels.

Il suffit de pénétrer dans l’impressionnant immeuble blanc pour se rencontre que le concept est particulier. La réception s’inscrit dans un vaste hall dominé par un salon et une grande bibliothèque. De part et d’autre de cet ensemble, le restaurant, un auditoire et un grand espace de coworking.

Rooftop avec vue sur la gare de Liège. Photo Yust

Comme à Anvers, l’architecte d’intérieur Stephanie Parein a associé des matériaux de qualité à des meubles vintage et des pièces exclusives faites sur mesure pour créer un style reconnaissable, une atmosphère unique. Ici, les clients qui passent une nuit dans une des 40 chambres peuvent croiser les clients de plus longue durée qui séjournent dans un des 60 studios ou lofts. « Nous essayons de développer un esprit de communauté Yust » précise Marjorie Piette, qui dirige l’établissement après avoir passé 15 ans au Radisson de Spa et 5 ans au Crowne Plaza de Liège. « Nous souhaitons également marquer notre ancrage dans la ville en attirant des événements et des artistes locaux. Nous nous préparons ainsi à organiser des événements after work avec des DJ, des concerts de jazz live, des marchés vintage, du cinéma et bien plus encore».

La clientèle visée se compose de touristes, de participants à des événements mais aussi d’une clientèle d’affaires et même d’étudiants.

La cerise sur le gâteau, c’est le rooftop qui offre une vue sans pareil sur la gare monumentale et le quartier environnant. Cet espace est appelé à devenir un lieu de rendez-vous pour nombre de Liégeois, et pas seulement.

Frédéric Van Vlodorp

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