Peu avant Noël, Alitalia a pu trouver un accord de financement avec les banques, évitant ainsi une immobilisation au sol de ses appareils et évitant la faillite. Cette solution assure un répit pour les deux prochains mois.
En décembre, la revue économique « Sole 24 Ore » indiquait qu’un plan de restructuration était à l’ordre du jour avec pour objectif des économies de l’ordre de 500 M€, ainsi qu’une suppression de 1’500 postes. Des discussions quant à une éventuelle sortie de l’alliance Skyteam pour rejoindre Star Alliance seraient également en cours. Un changement de CEO a même été mentionné – une information démentie par la compagnie aérienne.
Selon « Airlineroute », des changements dans le réseau domestique et moyen-courrier sont à prévoir. La ligne Rome-Malpensa, opérée par Cityliner, devrait être supprimée en raison de son déficit qui, selon les médias italiens, atteindrait les 6 M€. L’accent sera en effet mis sur les vols à destination de Milan-Linate, plate-forme privilégiée des voyageurs d’affaires.
Des fréquences seront réduites, par exemple sur Marseille qui passera de 11 à 4 vols hebdomadaires. Les vols sur Valence et Bucarest sont supprimés. Quant à la ligne reliant Moscou, elle perdra l’un des deux vols quotidiens. Enfin Tel Aviv verra son offre réduite de 33 à 21 vols hebdomadaires.
De nouvelles lignes au printemps
Au printemps prochain, de nouvelles lignes devraient faire leur apparition: Kiev (quotidien dès le 1er mai), Split (1 à 2 vols hebdomadaires du 7 juillet au 10 septembre), Dubrovnik (2 vols hebdomadaires du 23 juillet au 10 septembre). Un vol reliant Catane à Saint-Pétersbourg serait également prévu par semaine du 3 juin au 1er octobre.
Enfin, trois vols quotidiens relieront Ibiza aux aéroports de Bologne, Venise et Vérone (fin juillet à début septembre). Au niveau du réseau domestique, six nouveautés sont annoncées avec Olbia-Bologne, Olbia-Gêne et Catane-Turin. Etihad Regional devrait pour sa part opérer Naples-Cagliari, Naples-Olbia et Olbia-Trieste.
Depuis le 30 décembre, des négociations sont en cours avec les syndicats quant à «la situation de l’entreprise et la perspective de la renégociation de la convention collective de travail, qui expire le 31 décembre». La rémunération et les conditions de service restent inchangées, avec un gel des salaires le 31 décembre 2016. De leur côté, les syndicats ont annoncé une «opposition absolue tant sur le fonds que sur la forme» à la décision annoncée de façon unilatérale par la direction d’Alitalia.