La future Air Belgium qui veut proposer des vols entre la Belgique et la Chine espère disposer de sa licence d’ici le mois d’avril selon son CEO Niky Terzakis.
Dans un entretien avec l’agence Belga le CEO a confirmé que la demande de licence auprès de la direction générale du Transport aérien du SPF Mobilité a été effectuée en décembre dernier. Selon lui, la procédure aux aspects très techniques prend normalement six mois.
« Ce n’est qu’une question de temps avant que nous l’obtenions », assure Niky Terzakis. L’homme est un obstiné. Depuis fin 2015, il fait feu de tout bois pour lancer une compagnie 100% belge. Pour autant, Air Belgium est toujours en construction. Côtés partenaires financiers, les investisseurs sont à la fois belges et étrangers. Pour ces derniers, selon les médias, il serait originaires de Hong Kong.
Une équipe expérimentée
Côté encadrement, l’équipe dirigeante est constituée de gens d’expérience, précise le CEO. « Ce ne sont pas des gamins qui m’entourent! », prévient son CEO. Certains ont travaillé au sein de la Sabena, d’autres chez DHL, Thomas Cook ou TUI. « Tous ont marqué de leur empreinte les entreprises où ils sont passés », relève-t-il.
Objectif commun : lancer les premiers vols trois mois après avoir décroché le fameux CTA, entre la Belgique et « les plus grandes villes de Chine ». Lesquelles ? Le mystère durera jusqu’en avril. Selon Niky Terzakis, l’Asie est un marché mal desservi aujourd’hui au départ de la Belgique et les voyageurs sont souvent déroutés vers d’autres grands aéroports européens.
Mettre la Belgique et ses atouts en avant
Pour le CEO d’Air Belgium, il faut mettre en avant l’économie belge et le statut de capitale européenne de Bruxelles. Une « belgitude attitude » que la future compagnie entend mettre en avant. « Air Belgium est une compagnie belge, avec un style et un savoir-faire belges … la Belgique représente encore une valeur à l’étranger, affirme-t-il.
Concernant la philosophie commerciale de la compagnie low-cost, elle sera « concurrentielle avec du service » ou « à la structure de coûts faibles pour pouvoir faire profiter des bienfaits à la clientèle », selon les propres mots de Niky Terzakis.
Sur la future fotte, elle sera composée dans un premier temps de quatre avions (des A340-313) pour lancer l’activité tout en limitant le risque. A la fois compagnie aérienne de tourisme et d’affaires, Air Belgium mise sur une rentabilité dès sa deuxième année d’exploitation.
Zaventem ou Charleroi ?
Dernière question et nn des moindres, quelles sera sa base opérationnelle ? Le choix de l’aéroport depuis lequel les vols réguliers décolleront « tout au long de l’année et non à la demande de tour-opérateurs comme ça a déjà été le cas à Bierset » n’a pas encore été tranché. Ce sera entre Brussels Airport ou Charleroi explique le CEO. « Là où il y a de la connectivité », analyse-t-il.
Affaire à suivre donc…