Air Belgium, en septembre dernier, annonçait l’arrêt de son activité de transport de passagers, prenant la décision “d’annuler purement et simplement 20 000 billets d’avion sans proposer d’alternatives aux passagers concernés », comme le rappelait alors l’UPAV.
Petit rappel de la chronologie des actions judiciaires. Le 18 septembre dernier, la compagnie aérienne déposait une requête en réorganisation judiciaire (PRJ) par accord amiable. Une semaine plus tard, le Tribunal de l’entreprise du Brabant wallon accordait l’ouverture de la PRJ, afin de permettre à la société de se réorganiser et de négocier des accords avec ses créanciers, et en vue de réduire sa dette. Dans le cadre d’une PRJ, la législation belge prévoit un délai légal maximal de 12 mois de sursis.
Le 15 janvier dernier, une requête de prolongation de 4 mois avait été acceptée afin de poursuivre les négociations et le remaniement des activités de la compagnie. Le mois dernier, il est apparu qu’un délai additionnel serait nécessaire. Air Belgium s’est donc vue dans l’obligation d’introduire une nouvelle requête de prolongation du sursis. Celle-ci a été accordée jusqu’au 20 août prochain.
Air Belgium, dans un communiqué, indique « poursuivre les négociations avec les derniers créanciers afin de parvenir à un accord et finalise le remaniement de ses activités dont le remplacement des avions par des modèles plus économiques, la mise en place d’un nouveau modèle économique, la réduction des frais généraux, la réaffectation partielle des collaborateurs aux nouvelles activités dans l’entreprise et la renégociation des contrats commerciaux. Ces actions sont essentielles pour clôturer la procédure (PRJ) dans les meilleures conditions et atteindre l’objectif premier de rembourser chacun des passagers« .
VDM