Après l’épisode du cannabis, nous poursuivons notre promenade vers la Bécasse. Halte préférée des diligences de l’époque, cet établissement existe depuis 1877. Niché au fond d’une petite ruelle, derrière la Bourse, vous pouvez y déguster des bières lambic, gueuze ou kriek servies au fût, et dans des cruches en terre cuite. Le décor est, bien évidemment, approprié. Malheureusement 2 petites tables de 2 personnes, dont la nôtre, animaient les lieux. Merci COVID 19.
Après ce petit intermède, nous remontons la rue Marché aux Herbes, qui foisonnent de petits commerces pour touristes. Nous osons une incursion dans l’un d’entre eux, spécialisé en… savons.
Rien à voir avec la Provence ou Marseille, des savons made in Belgium. Entreprise familiale avec 2 magasins, l’un à Bruges, l’autre à Bruxelles, sous l’enseigne Bubbles at Home.
Nous n’avons pu résister aux senteurs, et avons opté pour un savon à la boue de la Mer Morte. Pour les amateurs bio, vegan ou autres, ne cherchez plus, it’s the place to be ou plutôt to buy.
Deux autres impasses m’ont rappelé d’agréables souvenirs des années septante avec un autre bistro très/trop discret, au fond de cette même impasse, qui permet aux clients de sortir par une autre ruelle… Un secret « touristique » à découvrir.
La suite est plus traditionnelle, avec une Grand’Place toujours pas très remplie sous un beau soleil couchant. Pour terminer au Poechenellekelder, en face de Manneken Pis, qui a eu la bonne idée… de masquer quelques-unes de ses magnifiques marionnettes.
En triste conclusion, l’industrie de l’Horeca reste en terrible souffrance. Même l’emblématique hôtel Amigo reste désespérément fermé.
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