Pagaille Airport

Un système de traitement des bagages en panne, en raison de l’arrêt d’un des tapis de transport, et c’est tout l’aéroport qui est paralysé. En pleine période de départ en vacances, et deux fois en une semaine, ça commence à faire beaucoup…

« Des files d’attentes de plus de deux heures et des avions qui décollent à moitié remplis », selon un témoignage. Car les avions n’attendent pas… Le samedi 7 juillet, de deux à 3.000 pièces de bagages s’entassaient dans le hall des départs, dont une partie a pu être acheminée le dimanche.

Mais le lundi, si Brussels Airlines avait fait parvenir 90% des valises à leurs propriétaires, il restait encore un millier de valises en attente. Et même, à la fin, une trentaine. Car certaines destinations, vers lesquelles il n’y a qu’un seul vol prévu par semaine, comme Al Hoceima, au Maroc, sont plus difficiles à atteindre. Pour la Corse, les bagages ont été amenés… en bateau, et une compagnie concurrente en a transporté en Egypte.

Rebelote

Mais la samedi suivant, c’est-à-dire avant-hier, rebelote ! La twittosphère se déchaîne : « Samedi dernier, nous partions en vacances en famille et aucun de nos bagages (ni ceux de centaines d’autres passagers) n’a pu être acheminé en raison d’une panne du système de traitement des bagages. Totalement inacceptable pour un aéroport international au cœur de l’Europe ! » Un aéroport qui célèbre justement ses 60 ans d’existence. Mais les tapis roulants, eux, n’ont pas 60 ans !

Avant-hier, il n’y aurait eu « que » 2 % des bagages impactés, assure Brussels Airport, qui a plutôt bien géré la situation, en expliquant le problème et en répondant autant que possible à tous les grincheux qui se répandaient sur la Toile.

Brussels Airlines, pour sa part, invoque un « cas de force majeure », ce qui signifie que les vacanciers lestés de leurs affaires personnelles ne seront pas dédommagés. Pour ceux qui avaient souscrit une assurance assistance auprès d’un tour-opérateur, l’indemnité pourra s’élever jusqu’à 250 euros par valise, après 12 heures de retard.

La question qui se pose en tous cas est de savoir si l’aéroport de Bruxelles est aujourd’hui suffisamment équipé pour faire face à l’accroissement du trafic et aux « peaks » d’enregistrement. Au cours de la seule première semaine de juillet, il attendait plus de 800.000 passagers, dont 240.000 le week-end, parmi lesquels plus de 100.000 clients de Brussels Airlines.

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