Une mauvaise expérience : quand une enseigne internationale reprend un hôtel-club

Si la transition est désorganisée, le danger risque d’être mortel… Ce genre d’opération peut s’avérer catastrophique pour la renommée de la grande marque si un planning rigoureux n’est pas respecté, et pire, si durant cette transition, deux types de modèles de clientèles sont mélangés.

Nous en avons fait l’expérience, et voulons la partager avec vous, sans être spécialiste hôtelier pour autant. Chaque client a des attentes, en fonction du nom et de la renommée d ‘une chaîne.

Si une succession de détails ou de services, durant votre séjour, ne correspondent pas à vos attentes, il y a de fortes chances que l’ambiance générale de votre séjour soit perturbée.

Séjour de 5 nuits, 3 chambres. Une première attribution des chambres type bungalow : traces d’humidité et de rouille dans les salles de bains. Changement immédiat des 3 chambres en question. Heureusement : il y avait encore de la disponibilité.

Nouvelles chambres, nouveaux problèmes

Climatisation soufflant uniquement de l’air chaud, un téléphone en panne, un sèche-cheveux en panne, un matériel de douche défaillant, une serviette au lieu de 2 pour une chambre double, idem pour les verres, 2 frigos sur 3 en état de marche, pendant 2 jours un ascenseur sur 2 en état de marche, des sacs de draps usagés qui traînent encore dans les couloirs (photo ci-contre)… je vous épargne les autres détails.

L’efficacité du personnel à la réception laissait à désirer, mais les pauvres ne sont certainement pas à blâmer. En cause, soit un manque de formation, soit une formation sur le tas et donc un manque d’expérience, et surtout un manque de rigueur.

Ma première interlocutrice au management, c’était son 1er jour ; mon second interlocuteur, j’étais plus chanceux, sa 3ème semaine. Ce dernier en voyait de toutes les couleurs et se demandait dans quel piège il s’était fourré, ayant quitté un 5 étoiles crétois pour ce 4 étoiles hors Athènes. Devant le constat de cette désorganisation, ce responsable a tenté, courtoisement, d’expliquer la situation.

En fait l’hôtel s’appelait Mare Nostrum Hotel Club auparavant, et accueillait principalement des vacanciers type Sunweb et autres.

Des contrats avec certaines de ces organisations courent encore jusqu’en 2020, et donc des mélanges de clientèles peuvent survenir jusque-là. Comprenez mélanges vacanciers « medium cost » pour ne pas dire « low cost », et clients congressistes ou séminaires.

L’établissement a rejoint, depuis 2018, la coupole du « Wyndham Hotel Group » et est commercialisé depuis sous le nom de « Dolce Attica Riviera ». Bref, les clients de l’hôtel, en cette période de Pâques, se sont retrouvés dans un hôtel encore en phase de rénovation et rafraîchissement.

Avec des pelouses non entretenues et des abords de mer dans un état inacceptable. L’essai d’un petit déjeuner buffet a suffi pour nous convaincre d’aller le prendre ailleurs.

Nous espérons néanmoins que cet hôtel reprendra ses couleurs très vite, car sa situation reste très agréable, proche de l’aéroport, et à moins d’une heure du centre d’Athènes.

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