Déambulant sur une voie ferrée, le vilain petit canard… Oups, un cygne, a entraîné des retards d’une trentaine de minutes le 11 août dernier sur une ligne de chemin de fer britannique. Le volatile a été repéré entre Egham et Ashford, à l’ouest de Londres aux alentours de 7 h 30, pile à l’heure de pointe, provoquant des retards… difficiles à expliquer!

Il a quand même fallu presque une heure pour attraper et prendre en charge la bestiole (l’auteur n’aime pas les cygnes… Pourquoi ? Parce qu’il s’est fait pincé maintes fois les doigts de pieds quand il faisait de la planche à voile sur des lacs).Revenons à nos  moutons.. Ce retard excessif aux yeux de certains usagers s’est fait commenté en direct sur les réseaux sociaux comme l’a recensé l’AFP. Et c’est pas triste…

«Combien de temps faut-il pour enlever un cygne ? C’est quand même pas un éléphant !», a tweeté Nish Mahajan. Un cygne sur la voie… « et vous pensez que mon patron va croire ça ? », s’interrogeait de son côté Ellie Kishore. Harry avait lui proposé d’utiliser le sifflet du train pour faire fuir l’animal. Dans un genre plus expéditif, Capucho avait recommandé de… « rouler dessus, bordel ! »… Un humaniste pressé… stressé ?

Les cygnes sont… propriété royale !

Il ne vaut mieux pas suivre le débordement de Capucho. Car ce que l’on sait moins (et lui aussi sans doute), c’est que la reine Elizabeth II est la propriétaire de tous les cygnes en liberté du Royaume-Uni. Toutefois, elle exerce son droit de propriété uniquement sur la centaine de volatiles de la Tamise précise le site de la monarchie britannique.

Une personne y est dédiée d’ailleurs à plein temps. Le « Swan marker » (le marqueur des cygnes) les compte chaque année lors d’une cérémonie traditionnelle qui remonte au… XIIème siècle.

Mais la Reine possède aussi tous les esturgeons, baleines, marsouins et dauphins du Royaume-Uni. Ce privilège remonte à une vieille loi de 1324, éditée sous le règne d’Édouard II. Elle prévoit que « le monarque possède de fait les baleines et esturgeons pris en mer ou n’importe où dans le royaume ». Comme beaucoup de lois de la Common Law, ce texte n’a jamais été supprimé. Et comme beaucoup d’autres pays, la France n’est pas en reste (presque).

Petite anecdote : Depuis février 2013, les Parisiennes peuvent enfin porter un pantalon même si elles ne tiennent pas un « guidon de bicyclette » ou « les rênes d’un cheval ». L’interdiction date de 1800. Mais on ne peut toujours pas appeler son cochon… Napoléon.

 

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