Sécurité sanitaire en France, à Rennes et environs

Les terrasses des restaurants se laissent envahir au point de ne plus permettre une distanciation sociale alors qu’à table les masques sont tombés

Nous avons passé fin juillet-début août une semaine à Rennes avec en sus de la découverte de la ville des excursions en bicyclette sur les chemins de halage jusqu’aux étangs d’Apigné, une randonnée d’une douzaine de kilomètres entre Betton et Rennes et enfin deux excursions en voiture de location, une vers les Jardins Rocambole au sud de Rennes et une autre vers la petite ville de Fougères au nord cette fois.

Le lendemain de notre retour, le département d’Ille-et-Vilaine était classé zone orange par la Belgique. Nous avons donc choisi de nous faire tester à notre retour et le résultat est négatif.

Le masque est dans l’ensemble respecté dans les bus que nous avons empruntés

Toutefois ce séjour a permis de nous interroger sur la gestion de la pandémie. Le masque est certainement devenu l’accessoire que tout un chacun a dans son sac ou sa poche car il est indispensable dès que l’on pénètre dans un hôtel, un restaurant, un bar, un lieu public et même les magasins sans oublier que tous ces lieux proposent à l’entrée du gel pour se désinfecter les mains.

Par contre, la distanciation sociale semble peu respectée à l’extérieur.

Il faisait très beau et en fin de journée la foule affluait dans les nombreuses rues piétonnes de la ville, les terrasses des bars et des restaurants affichaient complet à tel point qu’il valait mieux penser à réserver sa table pour être sûr d’en trouver une.

Durant les soirées du vendredi et du samedi nous avons croisé de nombreux jeunes heureux de se retrouver et qui échangeaient naturellement la bise, comme si de rien n’était. Nous étions d’ailleurs les rares à nous promener masqués dans la ville à l’exception de personnes plus âgées, sans doute plus craintives.

Les clients n’oublient pas leurs masques sur le Marché aux Lices du samedi, les maraîchers le laissent souvent glisser sur le menton

Enfin le traçage ou tracing n’est pas de mise là-bas à moins qu’il ne suive les personnes révélées contaminées mais nous n’en avons aucune information. On ne nous a jamais demandé de remplir un quelconque document avec nos coordonnées dans tous les lieux visités ni dans les restaurants fréquentés.

Bref on ne s’étonne guère que la région soit classée orange même s’il est certain que la côte soit plus touchée car très fréquentée. Il semble d’ailleurs que de nombreux Rennais avaient déserté leur ville pour rejoindre la côte toute proche et Saint-Malo en particulier où le masque est devenu obligatoire, même en rue, durant notre séjour.

Texte : Christiane Goor Photos : Charles Mahaux

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