Réflexions sur la fête nationale

Qu’est-ce que les radios nous ont bassinés avec la fête du 21 juillet ! Pour moi, quand on parle de fête nationale, cela veut dire qu’il y a une nation. Or de nation belge, je n’en vois point !

Depuis la fameuse lettre de Jules Destrée « Sire, il n’y a pas de Belges… », on ne peut pas dire que les choses aient évolué dans le bon sens, puisque, inexorablement ce pays créé par les Anglais et les différences de religion, se dirige vers sa fin.

D’une part il y a les Flamands, d’autre part les Wallons (bien que les Liégeois soient d’abord et avant tout Liégeois) et puis au milieu les Bruxellois qui sont peut-être bien les seuls vrais Belges.

Honnêtement, savez-vous ce que représente la date du 21 juillet ?

Si vous ne le savez pas, c’est que cette date ne représente pas grand-chose ! En me promenant, j’ai noté un pavoisement quasi inexistant. On voit bien plus de drapeaux belges quand l’équipe des Diables Rouges est engagée dans un challenge international. Alors c’est quoi ? on ne se sent belge que pour soutenir une équipe de foot ? Pauvre « nation ».

Quant à moi, je fête le 14 juillet à Liège, cette date-là, chacun sait qu’elle correspond à la prise de la Bastille et est par conséquent devenue le symbole de l’abolition de l’ancien régime. Ça, c’est une fête qui veut dire quelque chose, même pour ceux qui ne sont pas Français. Si cette révolution s’est, hélas, faite dans la douleur et dans le sang, on peut dire aujourd’hui qu’elle fut l’avènement de la démocratie en Europe.

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