Quelques nouvelles économiques positives afin de rester optimistes en ce début de confinement

Mercredi soir, les Belges ont applaudi, depuis leur balcon, le personnel soignant

Voilà, c’est notre deuxième jour complet de confinement à demeure ou presque. Mon rôle est simple, il va consister à vous dire que si la situation est extrêmement difficile, elle n’est pas non plus désespérée. Et la première chose à faire, c’est de consommer les informations avec modération et uniquement à intervalles réguliers.

Est-ce vraiment nécessaires d’être branché en permanence sur des nouvelles dont la plupart sont anxiogènes ? J’ai des doutes pour notre moral. Pour le reste, il faut aussi faire confiance aux autorités. La banque centrale européenne a pris une décision très forte hier soir, avant minuit : elle s’engage à débloquer 750 milliards d’euros pour racheter des dettes publiques et des dettes privées.

C’est une manière forte de soulager nos banques et de les inciter à continuer à prêter, demain, aux ménages et aux entreprises. Le plan de la BCE est même plus important que le plan décidé par Donald Trump cette semaine.

Autre bonne nouvelle : le gendarme financier belge a décidé d’interdire, pendant un mois, les ventes à découvert ; autrement dit, il interdit la spéculation à la baisse, notamment pour protéger les actions bancaires, qui étaient dans le collimateur de ces spéculateurs. Là aussi, c’est une bonne chose. D’ailleurs la France, l’Espagne et l’Italie font exactement la même chose. Voilà qui va soulager nos dirigeants bancaires d’une pression inutile.

Comme le font remarquer pas mal de spécialistes, il faut essayer de voir le verre à moitié plein

D’abord ce coronavirus nous prépare à d’autres pandémies, c’est une sorte d’exercice de répétition, dont on se serait tous bien passé mais qui, au moins, aura le mérite de nous préparer à d’autres pandémies jugées comme inéluctables par les spécialistes. Ensuite, c’est clair, cette crise nous aura rappelé collectivement l’importance de l’hygiène, qui avait parfois été oubliée.

Ensuite, même si le président Macron a utilisé le terme de « guerre » à plusieurs reprises, je préfère pour ma part le ton posé d’une Sophie Wilmès, le ton d’une maman plutôt que d’un chef de guerre. Pourquoi ? Parce la guerre, c’est autre chose, les usines sont détruites, les infrastructures sont pulvérisées, les frigos sont vides et la population ne regarde pas Netflix mais se terre dans les caves.

Ici, il s’agit d’un événement grave bien entendu, mais qui s’apparente plus à une grève forcée avec arrêt de la production et de la consommation. Mais il y a aura un rebond ensuite, car aucune usine ou entreprise n’a été détruite – physiquement j’entends. Bien entendu, je n’oublie pas les difficultés financières de certains secteurs comme l’horeca. Je ne fais que relativiser et non pas amoindrir les peines des uns et des autres.

Cette crise a remis en avant l’importance du système hospitalier. Quant à la méfiance du public sur les vaccins et à l’égard de la médecine traditionnelle, méfiance qui avait beaucoup grandi ces dernières années, elle est en train de s’effacer à la vitesse de l’éclair grâce ou à cause de cette crise. Prenez soin de vous !

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