Quelle est la valeur ajoutée d’un DMC ? (4e partie)

La créativité est l’atout à abattre quand on est en concurrence. C’est le plus original qui l’emportera. Mais qu’est-ce que la créativité ? Elle n’est pas comprise par tout le monde de la même façon, selon les mentalités, les cultures, la connaissance des possibilités.

Qu’est ce qui est original et pour qui ?

C’est ainsi qu’un jour, un client suédois nous demande de lui proposer une excursion vers une destination très originale… Par exemple Bruges, ajoute-t-il, soit une excursion que nous faisions en général 3 fois par semaine au moins.

Une « boîte de com » française nous demande d’organiser un cocktail dînatoire dans un lieu très original, en plein mois se septembre. Le client se dit très déçu par nos propositions. Il nous dit : « J’attendais quelque chose comme la privatisation d’une clairière dans la forêt de Soignes, par exemple ». Et nous avions répondu qu’en Belgique, il arrivait parfois qu’il pleuve… Sa suggestion était certainement valable dans le Sinaï -nous l’avons fait !- mais en Belgique…

Et dans quel endroit ?

Une amie chypriote nous déclare un jour avoir réalisé un programme incentive tout à fait original : des parachutistes descendaient sur une plage de Paphos au milieu des clients. Fort bien, mais en quoi cette activité était-elle si originale, et surtout en quoi était-elle liée à Chypre ?

Nous pourrions multiplier à l’infini les exemples : un groupe japonais voulait absolument manger à Bruxelles dans un restaurant grec. Un groupe anglais voulait, toujours à Bruxelles, une soirée brésilienne.

Que va-t-on encore inventer ?

Notre conception de la créativité, dans le domaine de l’incentive principalement, est qu’elle doit toujours être en rapport avec le thème du voyage, et donc avec la destination. Sans oublier que ce qui est créatif pour l’un peut être tout à fait banal pour l’autre. On a déjà tout fait, non ? Les thèmes « moyen-âge » ont eu leur vogue, de même que les contrastes d’un repas hyper-luxe servi dans une usine ou un atelier.

On peut inclure du culturel dans un programme incentive, les arts par exemple ; mais alors que l’on fasse du Delvaux, du Magritte, du Ensor ou du de Saedeleer, mais pas du van Gogh ou du Monet, malgré tout l’amour que nous leur portons. Mais nous sommes convaincus que vous avez de bonnes idées. Mais attention: la marge est étroite entre la créativité et la stupidité.

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