Nous avons volé entre Charleroi et Rodez

Et nous en profitons pour un petit débriefing sur ces deux aéroports, même s’ils ne sont en rien comparables en ce qui concerne leur taille.

Charleroi est toujours en pleine mutation, on construit, on reconstruit. Ces énormes tentes à l’extérieur ne donnent pas une impression très agréable, mais reconnaissons que c’est efficace. Contrôle des pass sanitaires, tests PCR ou vaccination, contrôle des bagages et des pièces d’identité, avant d’avoir accès à l’enregistrement, lequel s’en trouve bien accéléré.

Un bon conseil : soyez bien en ordre à l’avance. Ce qui ralentit terriblement les procédures, ce sont les passagers à qui il manque l’un ou l’autre document, ou qui ne respectent pas ce pour quoi ils ont payé. Un exemple est donné ci-dessous, au départ de Rodez.

Autre conseil : ayez votre certificat de vaccination sur l’application CovidSafe : en Belgique, votre petite carte de vaccination mentionnant les dates est suffisante pour passer, mais en France, elle n’est pas reconnue ! Il est vrai que, remplie à la main, elle ne fait pas très « sérieux ».

Un mot sur Ryanair. Il faut reconnaître qu’en plus de l’efficacité, la compagnie n’a rien à envier à n’importe quelle autre en matière de « pitch », c’est-à-dire de place pour les jambes des personnes de grande taille. Vraiment aucun problème, en tout cas sur les deux avions (B737-800 MAX) sur lesquels nous avons volé.

L’aéroport de Rodez nous impose 4 contrôles successifs. D’abord -c’est bien normal- à l’enregistrement. Une employée vient trouver chaque passager dans la file pour vérifier s’il ou elle a bien tous les documents nécessaires.

Ensuite c’est au tour de douaniers qui assurent le contrôle de la vaccination et des test PCR. (Il est bien indiqué « douane » sur leur chemise d’uniforme). Pour entrer dans la salle d’attente, il faut encore montrer son PLF (Passenger Locator Form) que vous aurez préalablement chargé sur votre smartphone, ou que vous aurez rempli sur des formulaires à votre disposition au comptoir d’enregistrement.

Enfin, dernier contrôle à l’embarquement : pièce d’identité et carte d’embarquement, idéalement sur votre smartphone aussi, avec lecteur de QR code.

Nous recommandions de bien respecter ce qu’il est indiqué sur votre billet. En effet, un client belge s’est mis en colère pour s’être écarté très légèrement de la procédure. Il s’est présenté à l’enregistrement des bagages, où on lui aurait dit que vu la taille de sa petite valise, il n’était pas nécessaire de l’enregistrer en soute.

Mais lors du 3e contrôle, une employée de Ryanair lui a fait remarquer que sa valise devait obligatoirement être enregistrée puisque le client avait payé pour mettre ce bagage en soute. Impossible de changer la procédure. Soit il payait un supplément de 20 €, soit il devait retourner à l’enregistrement ; ce qu’il a fait -ou plutôt, il a envoyé sa femme, ce goujat. Notez que 20 €, c’est cher en comparaison du prix du billet.

Nous avions réservé en avril au prix de 16€ par trajet ! Ensuite en Juin, le « yield management » a fait grimper le prix au-delà de 100€, pour redescendre à 9€ la veille du départ: cette offre de dernière minute n’a pas trouvé beaucoup d’amateurs puisqu’il restait une trentaine de places dans l’avion.

Au final, et malgré la pression écologiste, on aurait tort de prendre sa voiture pour ces deux fois 900 km, avec péages, essence, frais de route, quand on peut pour moins cher prendre l’avion, gagner beaucoup de temps et de fatigue, et louer une voiture sur place… C’est toujours le prix qui fait la sélection.

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