Mais où va-t-on ?

En temps « normal », c’est la bonne saison pour se demander où aller pour les vacances. En revanche, la formule « Mais où va-t-on ? » est de circonstance, que l’on parle de nos concitoyens, de nos experts et de nos politiques. Si les chiffres de (ré)augmentation de la pandémie en Belgique, en parallèle avec « un certain relâchement » du respect des mesures sanitaires qui paraît être une évidence, la fermeté affichée du gouvernement ne doit pas cacher certains errements.

Voilà qu’on a appris la semaine dernière que les masques distribués gratuitement (mais payés combien en finale par le contribuable ?) par la Défense nationale il y a près d’un an sont dangereux et qu’il ne faut surtout pas les porter avant des analyses plus complètes.

Autant dire qu’on a largement eu le temps de se faire intoxiquer, tandis que les experts passaient à la télévision au lieu de les analyser comme il se doit. Cela dit, quelle garantie a-t-on des autres masques et en particulier de ceux de fantaisie disponibles dans le commerce ou faits à la maison ?

Mais la meilleure de toutes est quand même la « stratégie » (ils appellent ça comme ça) de vaccination. On sait ce que je pense de l’informatique en général, mais là, ils ont fait très fort, au point de retarder de vingt-quatre heures l’ouverture du grand centre du Heysel. Pire encore, ma femme a obtenu une convocation bien qu’elle ne soit pas (encore) dans les conditions.

Et on nous dit que les banques de données qui ont servi à l’envoi desdites convocations étaient si bien faites qu’il y en a qui sont allées chez des personnes décédées ! C’est pire que des élections corses !

Quelque part, ça a un côté rassurant: Big Brother qui sait tout de nous a des informations erronées. Mais peut-être aussi que si certains ne reçoivent pas d’invitation, c’est qu’on les croit morts !

Comment voulez-vous, dans ces conditions qu’on fasse confiance au gouvernement ? « Gouverner, c’est prévoir », dit-on. On est loin du compte ! Si, dans la foulée, les jeunes se ruent dans les parcs et les bois, il ne faut pas s’étonner. Et comme la police ne réagit pas, rebelote le lendemain.

Et en avant pour une possible troisième vague ! Une chose est sûre, les cafetiers, restaurateurs, artistes et agents de voyages peuvent remercier ces assassins en herbe. Ils sont responsables d’homicides par imprudence, peut-être, mais aussi de sérieuses menaces économiques sur bien des secteurs.

Mais où va-t-on ?

 

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