L’édito de Dom: Carabistouilles belgo-française…

PagTour évolue et je suis ravi de rencontrer nos cousins de Belgique, moi même n’étant qu’un malheureux français. Mais, que voulez-vous, personne n’est parfait et je vais tenter, chaque semaine (en attendant que l’on m’accorde davantage) de vous faire part de quelques réflexions, profondes mais néanmoins parfois iconoclastes.

Nous allons garder ce ton inimitable du Poil à gratter

Je découvre, avec étonnement, qu’en Belgique, non seulement chaque agence de voyage, selon l’arrêté de votre Roi, doit réaliser au moins au moins 15% de son chiffre d’affaires en création propre ! Et que le client doit acquitter directement au concepteur du voyage le tarif pratiqué !

Et que l’agence de voyages doit facturer le TO du montant de sa commission ! Pas simple tout ça, si je puis me permettre, mais qui devrait en revanche donner à nos TO gaulois de l’espoir, eux qui réclament à cors et à cris ce modèle de facturation auprès de leurs distributeurs hexagonaux !

Ce que refusent avec obstination nos agents de voyages à nous qu’on a ! Oui, je sais, il va falloir vous habituer à mon langage et cette façon d’écrire qui me fait rire !

En revanche, alors que certains distributeurs français tentent également de concevoir leurs propres produits, ces même TO hurlent comme des putois au prétexte que les distributeurs leurs piquent leur boulot !

Comme quoi, rien n’est simple et harmonieux en ce bas monde

En revanche, que ce soit en France ou en Belgique, je ne suis pas certain que l’avenir des agences de voyages passe par une «production» en propre. Conseils, accueil, suivi du client permettent surtout aux distributeurs à devenir l’incontournable moyen de fidéliser et de rassurer le client, contrairement aux mastodontes «en ligne».

D’ailleurs, grâce (ou à cause) du Covid, les clients se tournent de plus en plus vers les agents de voyages. Le contact humain, y’a que ça de vrai. Et ça ne disparaîtra jamais. En plus, on peut le facturer !