Le gestionnaire de l’aéroport de Francfort, la société Fraport, est en discussions avec plusieurs compagnies aériennes dont des «low-cost carrier» (LCC) afin de s’affranchir de la dépendance du groupe Lufthansa.
Lufthansa est omniprésent à Francfort
La compagnie aérienne allemande représenterait plus de 60% des passagers à l’aéroport de Francfort. Fraport a décidé de réagir afin de ne pas dépendre entièrement de Lufthansa.
Les compagnies low-cost seraient désormais les bienvenues
La plupart des LCC, hormis celles qui dépendent d’un transporteur régulier comme Eurowings ou Transavia, avaient préféré des aéroports peu fréquentés ou des aéroport régionaux. Par exemple, Ryanair avait choisi Beauvais en France, ou Cologne en Allemagne. Les taxes étaient moins coûteuses et les compagnies LCC offraient de nouvelles destinations à leurs passagers. Fraport voudraient reconquérir ces fameuses compagnies à bas coûts.
Ryanair est devenu la première compagnie européenne en nombre de passagers
Il faut se rendre à l’évidence, une compagnie comme Ryanair a dépassé la Lufthansa avec 101 millions de passagers en 2015. Les aéroports ne peuvent ignorer la puissance des LCC et en particulier de Ryanair. Fraport a décidé de réagir.
Fraport veut offrir des incitations financières
Le gestionnaire de l’aéroport de Francfort veut même offrir des incitations financières aux transporteurs à bas coûts. Celles-ci, n’interviendraient que dans le cadre de la création de nouveaux axes et en particulier vers l’Italie et l’Europe de l’Est. Ces discussions ont lieu aussi bien avec Ryanair qu’Easyjet ou Eurowings.
La franchise du patron de Fraport (Stefan Schulte) est d’avouer que l’aéroport a restreint cette activité low-cost mais que dans le long terme, il ne pourra pas y échapper. Faute avouée, à moitié pardonnée…