La « honte de voler » affecterait la hausse du trafic aérien

Alors que les constructeurs aéronautiques et la plupart des compagnies aériennes continuaient de tabler sur la croissance du transport aérien, celle-ci pourrait en fait être frappée par la « honte de voler », un phénomène qui, quoique récent, pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’aviation mondiale.

La banque UBS a interrogé 6 000 personnes en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Et il en ressort que déjà 21% des personnes interrogées ont diminué leur nombre de déplacements en avion.

En Suède, d’où le phénomène est parti, le nombre de passagers a déjà diminué de 8,7% sur les vols intérieurs au cours des sept premiers mois de 2019. Et en France, ce sont près de deux tiers des Français (65 %) qui se disent disposés — mais « disposés » seulement… — à ne plus prendre l’avion, comme en témoigne un récent sondage de l’Institut Harris Interactive pour RTL et M6.

Par voie de conséquence, le trafic aérien devrait cesser de croître. Dès lors, UBS a revu ses propres prévisions à la baisse et ne table plus à présent que sur une croissance de 1,5% du nombre de vols dans l’Union Européenne alors que les constructeurs tablaient sur une croissance deux fois plus importante. Aux États-Unis, la prévision est de 1,3% pour UBS contre 2,1% pour les avionneurs.

[Source : Positivr]

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