La grogne monte chez Brussels Airlines

© Brussels Airlines

Selon La Libre, les PNC de la compagnie menacent de faire grève dans les jours à venir suite à des conditions de travail qui se seraient dégradées depuis le début de l’été.

« La situation s’est surtout aggravée cet été. Le planning des vols est chaotique et intenable. Il y a de gros problèmes d’organisation. Un exemple ? Nous arrivons à une escale et nous nous rendons compte qu’aucune chambre d’hôtel ou aucun transport n’ont été réservés pour nous. Nous nous sentons comme les laissés-pour-compte de la direction. », explique un steward.

« Si le personnel de bord part en grève, nous les couvrirons », explique Didier Lebbe, permanent à la CNE. « Tant que la direction ne réagit pas, les actions iront crescendo, ajoute-t-il. On commencera par une grève du zèle qui pourrait amener à l’annulation ou à des retard de vols jusqu’à des arrêts stricts de travail. C’est malheureux d’en arriver là, surtout dans une compagnie aérienne qui va si mal. Le gouvernement belge, qui y a mis 290 millions d’euros récemment, devrait un peu s’intéresser à ce qui se passe chez Brussels Airlines. »

Selon lui, la direction n’a pas tenu ses promesses. « Lors de son plan de sauvetage l’été dernier, et sous la menace d’une faillite, il avait été convenu que la compagnie demanderait plus de flexibilité au personnel de bord », explique Didier Lebbe.

« Mais, en échange, Brussels Airlines s’était engagée à mettre en place un organe paritaire de contrôle pour éviter tous les excès. Plus d’un an plus tard, cet organe n’existe toujours pas et on voit que les excès sont là. L’attitude de la direction est vraiment très surprenante : elle voudrait qu’on fasse grève qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. » conclut-il…

(Avec La Libre)

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