La faillite de Thomas Cook ravive de tristes souvenirs

Les signaux étaient déjà au rouge vif depuis quelques temps, l’espoir restait mais la réalité des chiffres l’a emporté. Laissons la place aux charognards cachés le soin de récupérer les restes.

Les médias traduisent la situation à leur manière. Certains de manière pragmatique, d’autres de manière cauchemardesque. Une chose est certaine : l’ensemble du monde touristique est et sera touché. Au-delà des passagers bloqués à l’étranger, retenus en otages parfois par des intermédiaires peu scrupuleux, pour l’industrie hôtelière collaborant avec T. C.la note sera également salée.

Quelle que soit la formule qui sortira du chapeau magique pour sauver ce qui peut encore l’être dans chaque pays concerné, une chose est certaine : le nom, la marque Thomas Cook est condamnée à disparaître.

Rappelez-vous la Sabena, novembre 2001 : faillite, et en 2002 naissance de Brussels Airlines. À part pour les nostalgiques, la marque Sabena fait partie de l’histoire de l’aviation belge, par contre 18 années plus tard, la faillite, elle, n’est pas encore clôturée…. A qui profite le crime ?? Pour T. C la mission des curateurs sera longue… et profitable.

Et les voyageurs belges ?? Où iront-ils ? Comment réagiront-ils ?? Suite à cette faillite, la confiance des consommateurs en général sera atteinte. Vont-ils se jeter dans les bras de TUI ? Rien n’est moins sûr. Ce T. O a également subi moultes restructurations, donc méfiance, et le réflexe du client sera « attendons de voir comment évolue le marché ».

Et par conséquence un ralentissement des ventes et donc un risque potentiel de chômage technique pour les grosses structures type TUI. Mais une opportunité unique pour les T. O. de niche. Le malheur des uns fera le bonheur des autres. TUI devra peut-être revoir sa stratégie d’imposer un minimum de 250.000 euros de chiffre d’affaires pour pouvoir vendre ses produits.

Les petits ruisseaux seront à nouveau nécessaires pour alimenter la rivière. Bref, la catastrophe d’aujourd’hui, tel un tsunami, emportera beaucoup sur son passage, économiquement du moins.

Heureusement, pas de victimes humaines. Ici aussi, de tristes souvenirs Sabena, dont la faillite entraîna des suicides restés trop anonymes.

Notre industrie est et restera solide.

L’avenir est devant nous. Courage à toutes et tous.

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