Google veut devenir agent de voyages

Après avoir appris à battre un champion d’échec, de shogi et de Go, l’intelligence artificielle  de Google relève un nouveau défi : naviguer sur le web pour, par exemple, réserver un billet d’avion…

Un défi de taille pour la machine qui doit être capable de comprendre et d’interpréter chacun des éléments avant de pouvoir remplir sa mission. Car le nombre d’instructions et tâches possibles peut ici s’établir à 14 millions, avec un vocable qui comporte environ 1 700 mots et appellations différents, selon Google.

La technique utilisée est celle de l’apprentissage par renforcement. Celle-ci consiste à récompenser l’IA à chaque fois qu’elle réalise le bon choix ou la bonne action. La machine teste donc tour à tour une multitude de fonctions jusqu’à comprendre sa mission et l’environnement dans lequel elle évolue.

Dans le cas présent, la machine doit comprendre qu’il faut renseigner les noms des villes de départ et d’arrivée dans les champs appropriés, ajouter les dates, puis cliquer sur valider. Ensuite, l’IA doit être capable d’interpréter les résultats pour sélectionner l’offre la moins coûteuse.

 

Il est permis de douter de la réalité de cette finalité dans la mesure où Google propose ses propres services de réservation… Quoi qu’il en soit, il faut voir dans cette initiative du « géant de Mountain View » une nouvelle menace pour les agences de voyage qui tentent tant bien que mal de fidéliser leur clients en optimisant leur parcours.

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