Israël n’est décidément pas une destination comme les autres. Éloignée de quelques heures de Charleroi (via le nouveau vol inauguré le dimanche 29 octobre), Eilat promet un dépaysement radical. Un produit où le savoir faire d’une agence semble nécessaire. Listing non exhaustif des particularités liées à la destination.

La terre promise se mérite

En hébreu, le figuier de barbarie, cette succulente aux picots hérissés, se dit « Sabra ». C’est aussi le nom donné aux israéliens. Piquants à l’extérieur et doux à l’intérieur. Pour sûr, le sourire n’est pas la première image que l’on retient une fois le pied posé à Eilat. Au préalable, un contrôle de sécurité drastique (parfois plus d’une heure d’interrogatoire avec fouille des bagages) fera comprendre à d’aucuns pourquoi l’Etat hébreu n’est pas frappé par le terrorisme islamique et… touristique.

Ici, plus de 80 % du tourisme est communautaire. Le second marché est russe (sur Eilat), puis américain. Un public confessionnel et irréductible qui traverserait les mers pour le grand sud israélien.

Si certains juifs de la diaspora tunisienne ou marocaine, donc francophones, travaillent dans l’hôtellerie eilatienne, les intermédiaires franco linguistiques se font rares. Mieux vaut connaître l’anglais.

L’époque des étables gratuites est révolue

L’hébergement à Eilat est composé de 11.000 chambres. Nous avons pu visiter différents hôtels. Autant vous l’annoncer de suite : à Eilat la plupart sont chers et leurs complexités est digne d’une partie de bridge. Parfois plus de 14 catégories par adresse !

A Eilat, certains hôtels ressemblent à des centres commerciaux. Les israéliennes ne jurent en effet que par le shopping et certains hôtels l’ont très bien entendu. Parmi la chaine Isrotel, l’Agamim semble l’adresse la plus habilitée à accueillir un public européen. Les petits déjeuners sont exceptionnels et les chambres remises à neuf depuis peu.

On notera toutefois un nouveau produit entièrement adapté à la clientèle belge, le Be Club Hotel ***, un hôtel All In au concept novateur : le restaurant central est ouvert en permanence de 07H00 à 22H00 et toutes les boissons et en-cas sont compris. Cet hôtel est proposé en exclusivité sur le marché belge par BT Tours en connexion directe avec les vols Ryanair de Charleroi. La semaine débute à 619 euros.

Sur la route menant à Jérusalem, une adresse fera le plaisir de tous : le Beresheet à Mitzpe Ramon. Sans doute un des plus beaux hôtels d’Israël (www.isrotel.com). Dans cette partie-ci du monde, les centres d’hébergement connaissent un taux d’occupation exceptionnel. L’augmentation des vols low cost, et l’absence de nouveau projet hôtelier augmenteront inévitablement les prix dans les années à venir. Il y a 2000 ans, un certain Joseph avait déjà des difficultés à trouver un hôtel où loger. La situation ne s’est pas améliorée.

Une destination « agence only » 

Il est des destinations où un guide fait ou défait un voyage. Israël est le cas parfait. Formatés par le ministère du tourisme, les guides ont parfois tendance à abreuver, jusqu’au trop plein, les visiteurs d’un discours d’état. Qu’il soit israélien ou palestinien.

L’hôtellerie est souvent hors de prix. Les chouettes hôtels existent mais, d’un point de vue financier, une agence aura l’avantage du nombre sur un visiteur isolé. Inutile de vouloir chercher un kibboutz : si ceux ci auront l’avantage du prix, ils ne sont plus communautaires depuis longtemps.

Les agences de location de voiture existent, mais attention : suivant la couleur de la plaque minéralogique, il ne sera pas possible de se rendre dans toutes les villes palestiniennes.

Eilat est intéressante une ou deux nuits. Orientée magasins et très étonnante quant aux rapports humains, elle lassera vite. Par contre, le parcours vers Jérusalem et une visite d’au moins trois jours de cette dernière sont inévitables.

L’idéal serait donc d’arriver à Eilat, de traverser le Negev jusqu’à Jérusalem et de repartir en Belgique à partir de Tel Aviv (la ville la plus « cool » d’Israël).

Un circuit complexe ou le savoir faire d’une agence est vivement conseillé tant cette partie-ci d’Israël est « surprenante ». Une destination de caractère.

Une autre option très prisée : séjourner à Eilat et traverser la frontière jordanienne. Le périple permet très rapidement de rejoindre deux endroits incroyables : Petra et Wadi Rum. Ces combinés sont proposés par le TO belge Travel Sensation.

Eilat est aussi très proche de l’Egypte mais le SPF Affaires Etrangères déconseille cette partie du Désert du Sinai. Les troubles de ce WE en Arabie Saoudite iront vraisemblablement dans le même sens.

En résumé, Israël est une destination en or pour vivre un dépaysement total. Un pays taillé sur 57 facettes sombres et lumineuses. Un endroit où le savoir faire d’une agence et/ou d’un bon TO fera indéniablement la différence.

Adresses :

Guide francophone véhiculé : http://www.pbase.com/jajeg

Guide francophone à Eilat : Sophie Lebar – lebarsop@gmail.com

Jeep dans le désert : info@israel-wander-tours.com

Restaurant à Eilat : www.pedro.co.il

Chouette hôtel à Eilat : https://www.isrotel.com/isrotel-agamim

Package Be Club Hotel – consultez BT Tours

Superbe hôtel à Mizpe Ramon : https://www.isrotel.com/beresheet

DMC intéressant : Plus Travel Ltd – DMC belge (entièrement bilingue !) qui a notamment réalisé le congrès UPAV Jérusalem 2012. Joignable à : sales@plus.travel ou samy@plus.travel

TO specialisé sur Israël en Belgique: Exodis

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Des choses sublimes à voir

Eilat n’est pas connue pour ses plages. Ses trésors se trouveront par contre en aval ou en amont. C’est en effet dans l’eau ou sur ses hauts plateaux que les merveilles se livrent aux visiteurs. La route vers Jérusalem est parsemée de trésors.

A Eilat, le Delphinarium émerveillera les enfants. Les dauphins sont en semi liberté. Ils vont et viennent de la mer rouge jusqu’au bassin qui accueille les touristes Il est possible de nager avec eux. Le lieu pourrait être plus propre mais l’encadrement est de qualité. L’aquarium est agréable bien que désuet. A quelques kilomètres de là, se trouve une barrière de corail. Il s’agit sans doute du clou de la destination.

On y accède via différentes passerelles qui nous permettent de plonger à même le récif. Ici les eaux sont claires car troublées par aucun fleuve. Les coraux sont peu colorés mais les poissons superbes. Sur terre, Les amateurs du genre opteront pour le circuit en 4×4 au coucher du soleil. On longe la frontière égyptienne et on peut profiter d’un thé de sauge à partir d’un post de tir de Tsahal…

Une route vertueuse

Pour rejoindre Jérusalem, trois lieux exceptionnels sont à visiter.

Une mine de cuivre, Massada et la mer morte sont des sites qui engendrent à eux seuls le voyage. Ils permettront d’oublier les quelques frictions culturelles qui auraient pu apparaître.

Les mines du parc Timna ont été exploitées par les Égyptiens du temps des pharaons. Des hiéroglyphes et des puits de mine témoignent encore de leurs passages. A faire à grands renforts d’eau et de protection solaire. Une rencontre avec le désert qu’il faudra associer à la vue panoramique que l’on a de Mitzpe Ramon.

Massada est un lieu unique. L’histoire de ses ruines est le symbole de l’Etat hébreu. A faire très tôt, avant l’arrivée des touristes. Dès 10 heures, des hordes de visiteurs assiègent le lieu telles les légions romaines de jadis.

Avant de partir sur Jérusalem, il faudra profiter des derniers instants de la mer morte. Celle qui baisse de plus de 140 cm tous les ans nous tire sa révérence. Visiter la terre ferme à 350 mètres sous le niveau de la mer reste une épreuve physique. Une sensation unique.

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