Congrès UPAV (6) : chemin de fer contre chemin de terre

C’est au tour de Bernard Fontenelle, Delegate Director Sales de Thalys, de prendre la parole, en trois parties clairement définies : Objectiver l’impact du train en matière de CO2, le train et la société, un train peut en cacher un autre…

Complémentarité

Sur le premier point, Bernard a la vision la plus sage : n’opposons pas les différents modes de transport, chacun a ses spécificités, ses avantages et inconvénients. Tâchons seulement de les utiliser de la façon la plus optimale possible.

Créez des packages ! On vous aide à vendre !

Le second point approche bien sûr la société des voyageurs. Notre conférencier prône la création de plus de packages et notamment des city packages en train. Il cite des villes dont l’accès est vraiment facile par ce moyen de transport écologique : Lyon et Coblence, par exemple.

Il est vrai que jadis, deux TO offraient de nombreux packages sur le marché : Rail Tour et FTS. Ils n’ont pas été vraiment remplacés. Il reste que les agences de voyages représentent tout de même 30% des ventes internationales, alors que, reconnaissons-le, ce n’est pas un produit que les AGV aiment vendre. Et pourtant, l’offre de services de SNCB Europe est très « friendly » pour les agences.

Et en Belgique ?

Sur un sujet sociétal plus large cette fois, Bernard souligne que l’électricité verte (éolienne en l’occurrence) intervient pour 100% du transport ferroviaire aux Pays-Bas, et 40% en Allemagne. Pour la Belgique… cela vous étonnera-t-il ? On n’a pas les chiffres.

Retour des wagons-lits

Sur le 3e point, l’orateur évoque la reprise probable d’un service de nuit entre Vienne et Bruxelles. Cela nous rappelle le bon vieux temps des Wagons-Lits où, bercés par le train, on arrivait frais et dispos le matin en ayant gagné au moins une demi-journée sur tout autre moyen de transport.

Finis, les vols courts ? Oui, mais…

Enfin Bernard évoque le renforcement des partenariats train-avion, comme par exemple le deal Thalys-KLM qui supprimera des vols ultra courts entre Bruxelles et Amsterdam.

Ceci dit, il ne faut pas oublier que les vols courts sont avant tout là pour exploiter les hubs. Pour aller à San Francisco, par exemple, si j’achète un billet sur British Airways, l’Eurostar m’amènera à St-Pancrace, alors que l’avion me déposera à Heathrow, prêt à prendre ma correspondance. Rien n’est jamais parfait…

 

 

 

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