Comment le coronavirus fait flancher les géants du tourisme en ligne

Les valeurs des grandes agences de voyages en ligne, notamment Expedia, Booking ou TripAdvisor continuent de baisser sur les marchés boursiers du monde entier, réaction plutôt logique des investisseurs à la persistance et à la dureté de la crise du coronavirus chinois.

Globalement les actions ont encore chuté de 2,3 % lundi dernier soit la onzième chute consécutive, suite aux mauvaises nouvelles d’Extrême-Orient.

Rien qu’en janvier, les actions de la société américaine Booking.com ont chuté de 11 %. Désormais les actions de Booking sont à leur cours le plus bas depuis six mois. Les spécialistes du marché boursier considèrent que s’il n’y a pas un changement radical de la situation, très improbable à l’heure actuelle, les actions vont continuer de baisser.

Dans le cas d’Expedia, plus généraliste que Booking, les pertes sont plus faibles et ont baissé de 1,7 % lundi dernier.

Dans ce sillage déflationniste, TripAdvisor est passée en zone rouge, avec non seulement la crise chinoise mais toujours son problème récurrent de modèle économique incertain qui traîne depuis longtemps et qui s’est aggravé au cours des deux dernières années.

Son cours de bourse est aujourd’hui le pire de ces huit dernières années avec encore lundi dernier une baisse de 2,9 % et de 9,9 % en janvier.

Les experts financiers tirent la sonnette d’alarme et confirment leur crainte que le cas où la crise du coronavirus se poursuive trop longtemps.

On considère que le virus n’a pas encore atteint le pic de patients et il est à craindre que l’épidémie, aujourd’hui majoritairement en Chine, ne se propage de manière massive à l’étranger.