Comment embarquer plus vite les passagers à bord d’un avion

L’aéroport de Gatwick, à Londres, teste de nouvelles méthodes pour embarquer les passagers dans les avions. Notamment en faisant monter les voyageurs rangée par rangée. Objectif, rendre les embarquements plus rapides.

Des passagers d’un avion qui piétinent entre les rangées de sièges, en attendant que le voyageur qui les devance ait fini de plier son manteau ou de ranger sa valise dans le compartiment situé en hauteur…

Ces scènes pourraient bientôt appartenir au passé, à Londres. L’aéroport de Gatwick, le second du Royaume-Uni en nombre de passagers, teste de nouvelles méthodes pour faire monter les passagers à bord des avions qui s’apprêtent à décoller. Ces techniques pourraient rendre les embarquements beaucoup plus rapides.

Plusieurs méthodes testées

Les tests ont déjà démarré, et ils vont durer deux mois, a annoncé l’aéroport dans un communiqué publié ce mercredi. Plusieurs nouvelles méthodes d’embarquement différentes sont testées.

Parmi celles-ci, une technique semble particulièrement prometteuse, selon les médias britanniques : embarquer en premier les passagers assis côté fenêtre, puis au milieu de la rangée, et enfin côté couloir. En commençant par les rangs situés tout au fond de l’avion.

Problème : cette stratégie ne marche pas du tout quand des familles embarquent et que des parents ne peuvent pas laisser leurs enfants se rendre à leurs sièges tout seuls, souligne le quotidien britannique The Independent.

Déjà des premiers résultats

Autre défi : « communiquer le schéma [d’embarquement] aux passagers », dit un porte-parole de Gatwick à la BBC, la radiotélévision britannique. Impossible à faire avec des annonces audio, comme cela se passe aujourd’hui. L’aéroport privilégie donc les écrans : les passagers attendent que leur numéro de siège apparaisse, et puis ils embarquent.

Évidemment, il faut que les voyageurs mettent de la bonne volonté, mais « jusqu’à présent, les passagers ont compris intuitivement comment embarquer et ont joué le jeu », poursuit le porte-parole. Et l’aéroport a déjà obtenu des premiers résultats de ces expérimentations.

Sur un vol particulier, l’équipage a réussi à embarquer 158 passagers en 14 minutes, soit « deux ou trois minutes de mieux », que le temps d’embarquement habituel, ajoute-t-il. Cela semble peu, mais à l’échelle d’un aéroport qui a vu défiler plus 46 millions de passagers en 2018, cela peut changer beaucoup de choses… Et éviter des retards conséquents.

« Pas quelque chose que nous envisageons d’appliquer à l’ensemble de nos vols »

Mais l’expérimentation a ses limites : certaines compagnies proposent justement de payer un supplément aux passagers pour qu’ils puissent embarquer en priorité, souligne encore The Independent.

C’est le cas, par exemple, de la compagnie easyJet, et dont plusieurs vols ont participé à l’expérience menée à Gatwick.

Ces nouvelles techniques d’embarquement, « ce n’est pas quelque chose que nous envisageons d’appliquer à l’ensemble de nos vols, dit un porte-parole à The Independent. Mais nous allons travailler avec Gatwick pour étudier les résultats de cette expérience ».

(Avec Ouest France)

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