Ce que vous avez manqué
pendant nos vacances

L’actualité va sans doute se mettre en veilleuse à partir d’aujourd’hui, mais cela n’a pas été vraiment le cas ces deux dernières semaines. Avec, tout d’abord, les catastrophiques inondations qui ont endeuillé la Belgique, où de nombreux sites touristiques ont souffert, comme la vieille ville de Durbuy — transformée en île —, Walibi, les grottes de Han, et où l’hôtellerie de plein air a été largement sinistrée. C’est le moment de rappeler que faire du tourisme en Wallonie, c’est aussi lui venir en aide.

Avec, ensuite, l’accélération fulgurante du Covid-19 et son variant Delta, qui a convaincu le gouvernement français d’exiger le pass sanitaire dans les restaurants, pour aller au cinéma et au spectacle, etc., depuis le 21 juillet. La mesure, qui concerne évidemment aussi les innombrables touristes belges qui se rendent en vacances en France, devrait être étendue aux transports de longue distance comme le TGV avec des contrôles sur les quais ou à bord, dès le 1er août.

Une reprise à géographie variable

Le tourisme a-t-il enfin repris des couleurs en Europe ? Il semble bien que la reprise des réservations se fasse à plusieurs vitesses, selon les situations sanitaires de chaque pays.

L’Italie, où la pandémie s’était déclarée le plus tôt en Europe et a fait de nombreuses victimes, bénéficie aujourd’hui d’un statut privilégié. En Espagne, en revanche, où la majorité des communes de Catalogne et de la région de Valence ont déjà mis en place un couvre-feu, on enregistre une baisse des réservations de 15 à 20 %.

Mykonos est soumise à un strict couvre-feu qui refroidit les touristes venus là pour y faire la fête. Couvre-feu en vigueur aussi au Portugal, où Lisbonne est la ville la plus touchée avec un parc hôtelier qui n’enregistre que 32 % d’occupation.

Pas plus de risque à voyager

Tout de même, il n’est pas question de reconfiner. Et il n’y a, en fait, pas plus de risque à se rendre en Espagne ou au Portugal qu’à passer ses vacances en France qui, elle, n’a pas encore retrouvé son contingent habituel de touristes étrangers mais compte bien sur… les Français pour redresser la barre.

Dans toute l’Europe, les professionnels du tourisme pouvaient mettre quelque espoir dans le nouveau label européen de sécurité, adopté pour faciliter la réouverture de la saison touristique européenne.

Les États membres peuvent attribuer ce label aux établissements touristiques qui mettent en œuvre et respectent le protocole sur la santé et la sécurité de l’Organisation internationale de normalisation (ISO). Le protocole et le label sont tous deux volontaires.

L’Australie à l’envers

Pendant ce temps, à l’autre bout du monde, l’Australie reste l’un des derniers pays au monde à appliquer une stratégie stricte de «zéro Covid», quitte à bloquer des dizaines de milliers de ressortissants à l’extérieur de ses frontières. Et cela pourrait, dit-on, durer encore un an…

1 COMMENTAIRE

  1. Scandaleux l’introduction de ce pass sanitaire en France.

    Comme tous les deux ans, nous allons en Espagne en voiture. Auparavent, nous faisions toujours 1 a 3 nuitées d’escales en France (Ardèche, Tarn, Carcasonne, Lot, Garonne, Bourgogne etc). Mais cette fois-ci, on fera tant l’aller que le retour en direct sans escales.

    Nous sommes vaccinés (sauf nos enfants), mais c’est le principe.

    Apparemment 75% des Français approuvent l’introduction du pass sanitaire.
    Marine Le Pen se frotte les mains. Si un jour elle accède au pouvoir, un « pass réfugiés » devrait pouvoir passer sans trop de résistance.
    Maintenant je comprends mieux comment 75% des Allemands soutenaient le parti Nazi dans les années 30. C’est venu petit à petit, comme maintenant.

    Heureusement pour eux que mes grand-parents ne sont plus parmi nous. Ils seraient choqués…

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