Bruxelles… bruxelle-t-elle encore ?

Durant ce 1er vendredi des vacances de Carnaval nous avons repris la température ambiante du centre-ville de notre capitale. Observations générales bonnes et moins bonnes. La Bruxelles de notre regretté Jacques Brel n’est plus vraiment ce qu’elle était, elle s’adapte.

Des travaux autour de la Bourse qui n’en finissent pas. Devant le bâtiment, cela se termine… presque… , tout autour encore lamentable. Les touristes étaient heureusement bien présents.

Nous avons choisi de redécouvrir un lieu emblématique à une certaine époque : le Falstaff (1903). La décoration est restée intacte, ouf ! et vaut encore le coup d’œil, le service par contre, circulez ou plutôt fuyez. Idem au niveau prix. D’ailleurs 5 petites tables occupées… une vraie misère… méritée au vu de la qualité générale.

Par contre, du côté opposé, vous trouverez le Cirio. (1886). Style Art Nouveau, avec leur célèbre « half en half » à déguster. Le lieu est bondé, le service à la bruxelloise bien à la hauteur.

Un autre lieu qui s’adapte aux besoins touristiques… et économiques : à la Bécasse. Estaminet qui existe depuis… 1877. Pour les incultes du houblon, seul endroit pour goûter une lambic ou gueuze à la cruche. Ils ont ouvert un magasin de merchandising et bières évidemment.

Niveau dégustations de rue, la frite tient toujours le haut du pavé, en 2 endroits rapprochés : des queues d’au moins 10 personnes. Notre symbole national est suivi de très près par la gaufre, sans mayonnaise…mais crème fraîche, chocolat, fruits et autres. Les prix par contre, c’est le véritable yo-yo : de 2 à 5 € ou plus…

Nous remontons la rue du Marché aux Herbes, avec une attention particulière pour les nouveaux types de magasins et/ou lieux de restauration attrape-touristes à des prix défiant toutes concurrences.

Un moules-frites à 10,50 €, moins cher que chez Lunch Garden en saison, mais probablement non pas une casserole mais une grande assiette… à vérifier quand même.

Ou du même style, à 16,50 € avec une bière incluse. Le temple de la Moule, chez Léon, n’a pas de soucis à se faire.

Dans un autre registre à la mode, mais qui fait plus que le plein : aux Merveilleux de Fred.

Le nom dévoile la spécialité, le gâteau à la meringue avec crème fraîche et granulés de chocolat ou autres goûts. Toutes les tailles pour les gourmands : une tuerie dans la bouche, un supplice pour le régime.

Où encore la boutique : les Pylônes, créateur d’objets insolites, originaux, amusants, achats instinctifs pour petits cadeaux surprises. Vaut la visite.

Boulevard Anspach, le magasin Harry Potter de Bruxelles, pour les inconditionnels, et juste à côté un magasin de BD traditionnelles et nouveau style aussi. Surprenant à la vision des dessins, exemple de notre époque libertine. Des albums éditions limitées, parfaits pour un cadeau d’anniversaire par exemple.

Bref, le touriste lambda, après sa visite à la Grand’Place, aura largement le choix pour dépenser ses précieux euros. Mais ne soyez point casanier, il vous faut, vous aussi, retrouver vos points de repères d’antan.

Bruxelles la Belle, oui, elle seule est capable de brusseler en Europe.



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