Cela fait mille ans que je me dis dans moi-même qu’il faut que je visite Nausicaá. Mais force est de reconnaître que Boulogne-sur-Mer, ce n’était pas dans mon cerveau rempli de pré-acquis, une destination top sexy. Pourtant je suis un authentique fan de la Côte d’Opale. Le Touquet, Hardelot, Wissan, Wimmereux, les deux Caps… Tout cela je kiffe à mort mais il fallait couper les pattes au canard. J’ai été, j’ai vu et j’ai été vaincu donc conquis.
Nausicaá se trouve au milieu de Boulogne-sur-Mer. On dirait que la ville a été articulée autour. On le comprend mieux quand on apprend que Nausicaá est une anagramme du mot « casino », choisi pour rappeler que l’ancien casino de Boulogne-sur-Mer, très prisé à l’époque, se trouvait sur ce site. Les « Jardins de Nausicaá », à côté du centre de la mer, sont d’ailleurs parfois encore appelés les « Jardins du casino ». On est au bord de l’eau, pratiquement les pieds dans l’eau.
Le nom Nausicaá est aussi celui d’une princesse phéacienne de la mythologie grecque, dont la rencontre avec Ulysse naufragé est narrée dans l’Odyssée.
Belles expériences
Quand on voit qu’à certaines bouches d’égout l’on vous dit : « Ici commence la mer », on le comprend tout au long de la visite. Tout est minutieusement documenté. Notre sensibilisation à la protection des océans est vachement aiguisée. On en sort moins con mais plus « thon ». On sait tous que notre terre est recouverte à 60 % de haute mer. Que notre corps humain est lui-même composé aussi de 60 % d’eau, on se dit que l’on devrait plus activement protéger tout cela.
A l’heure où je vous écris, la Conférence des Nations-Unies se tient à Lisbonne sur les océans. Elle sera marquée, nous l’espérons tous, par le lancement de solutions innovantes fondées sur les connaissances scientifiques. Qu’on en finisse avec les mers de plastique.
Franchement, on fait waouw tout le temps tant la scénographie est vraiment captivante. On brise le monde du silence tout le temps. Un bassin gigantesque vous transforme en sirène. Vous devenez le commandant Cousteau dans l’espace des rivages et des hommes. Vous êtes dans la peau d’Alain Hubert dans les voyages en haute mer. Tout ce que l’on a vu dans la somptueuse émission Thalassa, on le vit. C’est franchement bien foutu et truffé d’informations. J’avoue l’avoir fait gras du bas. Je n’ai pas pris le temps de tout lire. Mais tout ce que j’ai lu était instructif.
Réalité augmentée… tellement réelle
Puis on a vécu un moment étonnant de réalité augmentée avec un casque. Dix minutes d’apnée émotionnelle, de grâce. C’est la grand nouveauté de l’année. On en sort conquis car ce n’est pas un documentaire dans lequel nous, êtres humains, nous ne nous faisons pas gronder. Mais une expérience immersive d’une vérité scientifique dans un discours poétique avec un esprit optimiste
A voir ou à revoir pour moi
C’est une étape à mettre dans vos activités familiales avec vos enfants, petits-enfants, neveux, voisins ou copains. C’est du niveau de Pairi Daiza au plan aquatique…
En partant, nous avons mangé un morceau, j’ai eu du mal à choisir un Fish and Chips. J’ai donc mangé une crêpe…
Le style et l’humour de
Pierre Chaudoir