Destinations, budgets, mode de transport, type de voyage, inquiétude à l’égard du Covid-19… Glenaki Tourism Consultancy, l’agence de communication et de RP belge, dresse les sept tendances des vacances de nos compatriotes cet été.
Voici les 7 tendances pour les vacances d’été 2022.
1. Les inquiétudes concernant la pandémie ont disparu
Et la pandémie ? Seuls 18 % des Belges se posent encore cette question lorsqu’ils préparent leur voyage, comme le souligne Touring dans son baromètre annuel des vacances réalisé début avril dernier (2.400 Belges interrogés par le bureau d’études Indiville). Les Belges veulent voyager malgré l’inflation galopante, malgré le prix élevé de l’essence et malgré la guerre en Ukraine. Les agents de voyage sont plus occupés que jamais !
2. Plus de budget pour les vacances
Nous sommes prêts à opter pour des vacances un peu plus luxueuses et à payer un prix plus élevé. Par rapport à 2019, le budget moyen des vacances a augmenté de pas moins de 15 %, ont constaté plusieurs tour-opérateurs belges.
3. Plus souvent en classe affaires
Les compagnies aériennes accueillent moins de touristes d’affaires. Conséquence ? Il y a davantage de sièges libres en classe affaires. Des sièges qui sont désormais abordables pour les touristes. Ainsi, le système d’enchères de la compagnie Ethiopian Airlines n’a jamais été aussi populaire. Les passagers peuvent enchérir pour les sièges business restants juste avant leur départ. Ils pourront ainsi profiter d’une couchette et d’une coupe de champagne à partir de 350 €.
4. La voiture reste populaire
Près de sept Belges sur dix voyagent en voiture. Parmi eux, 2 % choisissent une voiture entièrement électrique. Pourquoi aimons-nous tous toujours autant la voiture ? Parce qu’elle nous permet d’atteindre notre destination avec rapidité et flexibilité. Pourtant, le prix élevé des carburants fait hésiter deux compatriotes sur cinq sur leur destination et leur moyen de transport. 40 % des Belges modifient même leurs plans en raison de cette flambée des prix. Cette année, l’avion et le train sont à nouveau aussi populaires qu’avant la pandémie. Un phénomène remarqué également dans la région française du Vaucluse. De plus en plus de touristes belges s’y rendent en train et réservent leur billet à un prix fixe, sans être impactés par une surtaxe de carburant ni les prix élevés de l’essence. D’autres destinations telles que le Sud-Tyrol (Italie) et Davos-Klosters (Suisse) voient de plus en plus de touristes arriver en train (de nuit). Essentiellement parce que les vacances en train sont plus durables, mais aussi plus relaxantes. Le meilleur du « slow tourisme » !
5. Rush sur les dernières minutes
Les vacances d’été approchent. Ce qui provoque une ruée sur les last minutes. En mai, le nombre de réservations effectuées chez les tour-opérateurs a subitement explosé. Des augmentations de 70 % par rapport à la même période en 2019 ne font pas exception. Pour Malte également, les réservations s’enchaînent à un rythme record. En avril, la moitié des chambres d’hôtel seulement avaient été réservées pour l’été. Au début du mois de juin, le taux d’occupation est passé à plus de 90 %.
6. Préférence pour des voyages uniques
Un voyage est plus que jamais une expérience. Une expérience qui se doit d’être unique et exclusive, avec ou sans une petite touche de belgitude. De plus en plus de Belges organisent des vacances uniques à l’étranger. Les séjours de yoga, par exemple, sont très prisés. C’est ce que confirme Tanja Van Poucke, de Flandre occidentale. Avec son B&B Dar Ta’ Zeppi, elle organise des séances de yoga dans des temples préhistoriques sur l’île de Gozo (Malte). L’artiste belge Herman Janssens organise, avec Witruim, des ateliers de peinture, d’ameublement et de graffiti en pleine nature dans le Vaucluse. La cavalière belge Laure-Anne Rigaux a créé Outside the Corral, spécialisé dans les vacances équestres. Vous pourrez ainsi galoper durant six jours dans l’Alentejo portugais ou faire un safari à cheval en Afrique du Sud.
7. Réductions attractives
La guerre en Ukraine a tout de même eu un impact majeur sur certaines destinations touristiques spécifiques qui accueillent généralement de nombreux clients russes. Plusieurs hôtels, par exemple, en Turquie, en Égypte et à Rimini en Italie, sont quasiment vides. Ils ciblent donc les clients occidentaux, qu’ils attirent avec de fabuleuses réductions.