6,3% d’augmentation depuis le début de l’année, sans compter une hausse de 7% entre février 2021et janvier 2022. Pour les passagers, pour le tourisme en général, il y a de quoi se faire du souci, car personne ne sait si tout ceci va durer… ou pas !
Entre la Covid, la guerre en Ukraine, il est certain que l’horizon, à moyen terme du moins, est plutôt bouché !
Si d’ailleurs on examine les divers avis des grands professionnels de l’aérien, les plus optimistes vient une « stabilisation » des tarifs » au mieux fin 2023. Et, en attendant, il faut s’attendre à ce que les prix de l’énergie continuent à s’élever. Doucement, mais surement !
Sans compter les taxes diverses et variées et qui poursuivent leur avancée… tranquille !
J’aime assez le sentiment exprimé par Jean-Louis Baroux, spécialiste reconnu de l’aérien, lequel, comme d’habitude, reste d’une lucidité étonnante. Lui, clairement, estime que les compagnies après avoir, « touché le fond avec des tarifs qui n’avaient aucun sens. (…) si « les compagnies font toujours un peu de surcharge conjoncturelle pour se faire un peu d’argent », l’augmentation devrait se poursuivre dans les années à venir car « il va falloir payer pour la conversion écologique.
Et d’ajouter que « Les crises sont toujours des moments d’opportunités. Il faut en profiter. »
Ça, comme disait la Mère Denis en d’autres temps, « c’est ben vrai ».
Ce qui, malgré tout, est loin d’être réjouissant, mais qui pourrait au moins conforter les ayatollahs verdâtres qui verraient bien un abandon quasi complet des transports en aéroplane.
J’allais oublier également ces « changements » dans les systèmes de réservation, type NDC, lequel permet aussi aux compagnies aériennes de surcharger (encore) les tarifs en pratiquant une surtaxe pour ceux qui n’utilisent pas NDC et qui préfèrent passer par les GDS « classiques ».
Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas de l’abus de pouvoir…
Cependant, une chose est incontournable : même si les tarifs augmentent, il existera toujours des compagnies qui continueront, au nom d’une concurrence étrange, à pratiquer des tarifs « ras des pâquerettes », quitte, souvent, à vendre à perte !
Mais ça, c’est une autre histoire…
Mais… cette adaptation des tarifs n’est-elle pas normale, eut égard aux coûts ?
Et sans même parler de l’aspect écologique du problème.
Beaucoup trop de tarifs ont été tirés vers le bas et ont entraîné une surconsommation qui nous nuit à tous.
Rien que mettre les tarifs aériens en adéquation avec la tarifs TGV permettrait déjà d’équilibrer, un peu, les choses… et quand aux vols de moins de 500 km, entièrement d’accord avec Marc, mais à des tarifs reflétant le coût (direct et indirect), ce que les utilisateurs pourront intégrer en termes de value for money…