En septembre dernier, PONANT inaugurait Le Commandant Charcot, premier navire de haute exploration polaire hybride électrique propulsé au gaz naturel liquéfié. L’événement ne s’arrête pas là: en plaçant la recherche scientifique au cœur de son projet, la compagnie a conçu le premier navire de croisière accueillant à son bord des équipes de scientifiques avec des espaces de travail qui leur sont intégralement dédiés. C’est le commandant Cousteau et sa célèbre « Calypso » qui doivent être content.
Avec PONANT, cap sur la Science
L’implication de PONANT dans l’étude des régions explorées par la compagnie participe à accroître les connaissances scientifiques de ces environnements et œuvre à la protection de la planète. Les spécificités du Commandant Charcot permettent une avancée remarquable en termes de navigation et de moyens mis à disposition de la communauté scientifique internationale. Elles contribuent aussi à faire de la compagnie un partenaire sur lequel les chercheurs peuvent s’appuyer, tout en conservant leur indépendance.
Un engagement fort et pérenne pour la science académique
Les moyens apportés par Le Commandant Charcot s’inscrivent dans la continuité des actions d’opportunité pour la recherche entreprises par PONANT. L’analyse de récifs coralliens pour l’Université d’Oxford, l’enregistrement des bruits de cétacés pour le bio-acousticien Michel André ou bien encore l’observation du comportement des baleines à bosse avec l’ONG Conservation International en sont des exemples.
Mais la nouveauté réside dans les caractéristiques inédites du Commandant Charcot, qui permettent aux chercheurs travaillant dans les régions polaires – tels que biologistes, géographes, océanographes, climatologues ou ethnologues – d’accéder de façon répétitive à des lieux inexplorés ou rarement couverts, et d’étendre la durée des campagnes polaires. Le navire offre aussi des infrastructures spécifiques grâce à deux laboratoires de recherche (dont l’un avec ouvertures sur la mer), ainsi que des instruments de mesure autonomes.
L’École Pratique des Hautes Etudes (EPHE), l’Université de Washington, ou de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER) sont mobilisés sur le projet. Et plusieurs scientifiques ont déjà embarqué à bord du Commandant Charcot. Parmi eux : Ted Cheeseman (Southern Cross University, Lismore, Australie), Johan Etourneau (Unité Mixte de Recherches Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux, EPOC, Bordeaux), Hanne Sagen (Nansen Environmental and Remote Sensing Center, NERSC, Bergen, Norvège), ou encore Camille Lique (Laboratoire d’Océanographie Physique et Spatiale, IFREMER).
Cette dernière, océanographe, témoigne: «Nous avons pu immerger des instruments afin d’obtenir des données concernant les températures, la salinité et les propriétés de l’eau, allant de la surface jusqu’aux profondeurs. Nous avons aussi déployé des instruments qui restent dans l’Arctique pour récolter des observations sur les années à venir. Le Commandant Charcot offre d’incroyables opportunités pour la recherche».
Des activités de science participative
En parallèle du projet de science académique, l’engagement de PONANT consiste à offrir à ses passagers l’opportunité de s’impliquer dans les projets à bord. Ateliers et protocoles sont présentés et animés par les experts naturalistes à bord permettant à chacun de participer à la recherche scientifique. C’est dans cette optique qu’un partenariat avec The Polar Collective – association animant et coordonnant des ateliers de science participative – a été créé.
Les données collectées avec l’aide des passagers sur le recensement d’espèces marines, l’observation de la couverture nuageuse, ou bien l’échantillonnage de phytoplanctons nourrissent des programmes tels que Happywhale, Globe Clouds, FjordPhyto, ou Seabird Surveys. À bord, lors de conférences dédiées, les scientifiques impliqués présentent également les enjeux de ces diverses missions.