Europe: vers une nouvelle politique de travail à distance

Alors que les entreprises commencent à adopter le travail distribué et les réunions virtuelles, les secteurs des voyages d’affaires et des réunions se préparent au changement. Comment les gestionnaires de voyages vont-ils répondre aux nouveaux modèles de mobilité des employés? Quel rôle les hôtels joueront-ils pour répondre aux besoins de la main-d’œuvre et des réunions distribuées? Les destinations et les compagnies aériennes peuvent-elles tirer parti du boom attendu des nomades numériques? L’avenir du travail augmente-t-il ou diminue-t-il les dépenses de voyage?

Le Parlement européen a fait appel à des cadres supérieurs de Selina, WeWork et Zoom pour l’aider à élaborer des politiques visant à relever les défis du travail à distance.

Le 23 février prochain, Rafael Museri, PDG et cofondateur de la marque d’hospitalité Selina, côtoiera des responsables politiques, des politiciens et des universitaires de la Commission européenne lors de la première d’une série de «tables rondes privées sur les politiques de l’Union européenne». Le Parlement veut rendre le travail à distance «plus sain» en surmontant des obstacles tels que l’isolement et les complications fiscales.

Le Conseil de l’Union européenne, qui représente les ministres des gouvernements de chaque pays de l’Union européenne, qui se réunissent pour discuter, modifier et adopter des lois, et coordonner les politiques, y participe également.

Le premier événement, intitulé «Le besoin de communauté dans une économie de travail à distance», abordera la question de la solitude. Aux côtés de Rafael Museri, les intervenants comprendront Constance Hadley, maître de conférences et psychologue organisationnelle à l’université de Boston, ainsi que les membres du Parlement européen Lidia Pereira et Estrella Dura Ferrandis.

Trois tables rondes sont prévues au total, sous la houlette de Ben Marks, ancien journaliste de CNN, qui a lancé la campagne #WorkAnywhere en janvier de l’année dernière.

Ce mouvement mondial de défense des droits a été créé pour représenter les travailleurs à distance et les travailleurs hybrides, et a déjà rassemblé 1,3 million d’adeptes sur les médias sociaux. Selon le portail Skift, Ben Marks veut faire de ce mouvement l’équivalent de Greenpeace pour le travail à distance.

(Business Traveltip)

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