Dans la course aux étoiles, la durabilité compte !

Ce qui se passe en France a toujours une incidence sur la Belgique, puisque la France est la première destination vacances des Belges. Aussi, il nous a semblé intéressant de parler du nouveau classement des hôtels dans l’Hexagone, un classement qui prend désormais en compte des critères nouveaux, plus écologiques, tels que la RSE, la durabilité et même la digitalisation.

Le classement hôtelier se fait en remplissant une sorte de «permis à points». Il y a des critères objectifs qui concernent purement l’infrastructure : l’hôtel est-il équipé d’un ascenseur, d’un restaurant, d’une piscine, etc. Les nouveaux critères ne sont pas tous si nouveaux que cela : par exemple le fait d’inciter les clients à conserver leurs serviettes de bain, ou encore le fait d’utiliser des produits de nettoyage et des savons plus doux pour l’environnement sont encouragés depuis des décennies.

On y ajoute maintenant des mesures éventuelles d’économie de l’eau ou de réduction de la consommation énergétique, ou encore l’utilisation de produits certifiés bio et/ou commerce équitable en cuisine. On aurait pu ajouter quelques points de bonus pour des achats de proximité. Et enfin, on impose l’obligation de formation du personnel au développement durable : pas une formation très lourde, 3 heures minimum, mais c’est certainement très utile.

Auparavant, il n’y avait que 3 critères liés d’une manière ou d’une autre à la durabilité. Il y en a dorénavant 12, soit 4 fois plus. Bravo.

Sur le numérique, il s’agit d’encourager les systèmes de check-in, les clés par QR codes, la documentation sur l’hôtel en numérique plutôt que sur papier… Il y a du bon et du moins bon : l’essentiel sera de garder un service personnalisé et une présence humaine pour le client, sans quoi on ne pourrait plus trop parler d’une «industrie de l’hospitalité».

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