Dans ma série « Du lourd dans les gros titres », en voici deux qui ont fait ma semaine: Le premier vient de L’Echo : « Prêter main-forte au pied levé en entreprise : qui, comment? ». Il y a en tout cas un domaine de l’événementiel où il est facile de remplacer quelqu’un au pied levé : comme danseuse de french-cancan. Le deuxième titre sort de Business AM : « Le retour des avions supersoniques a du plomb dans l’aile ». Les constructeurs d’avion aujourd’hui dépendent fortement des métaux lourds.
Dans Reporterre, le quotidien de l’écologie, on peut lire ce souhait : «Moins vite, moins haut, moins loin: le secteur de l’aviation doit atterrir». Pas évident, quand on sait que l’avion a justement été inventé pour aller vite, haut et loin. Sinon, il y a le vélo. Il y en a pourtant qui ont trouvé la solution. Un ancien d’Airbus veut transformer un A380 en hôtel de 31 chambres avec restaurant, afin d’offrir en 2024 « une expérience unique ». Le mieux, pour atterrir, c’est encore de rester au sol.
Et puis, il y a des titres sérieux qui font plaisir. Ainsi dans DéplacementsPro, Carrefour des Experts GBTA : « l’humain de nouveau au cœur des préoccupations ». Encore faut-il que l’aspect humain soit intelligent.
Que penser de ceci ? Dans Toast, une étude recense les pires «crimes» de l’humain contre la cuisine italienne. Mettre du ketchup sur les pâtes se place au sommet du classement et est jugé «inacceptable». «La seconde place est attribuée aux pâtes dans l’eau froide en début de cuisson, et la troisième à la subversive pizza à l’ananas. Vient ensuite le fait de considérer les pâtes comme un accompagnement et non comme un plat en soi. Il est également mal vu de couper ses pâtes longues avec un couteau, de mettre de la crème dans la carbonara, et d’agrémenter ses pâtes aux fruits de mer de fromage.»
Il y a donc aussi des intégristes en cuisine ? Où donc est la notion de plaisir ? Quand on a vu un Américain boire un Coca avec son plat étoilé d’huîtres gratinées au champagne, on peut tout pardonner.