Une délégation de la Fondation Busworld a assisté à la Journée des Transports de la COP26 – la 26e conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui rassemble presque tous les pays de la planète appelée «Conférence des parties» – à Glasgow le 10 novembre la semaine dernière et a conclu qu’il y avait un manque important de séances de transport collectif de voyageurs par route au programme. De toute évidence, cela pourrait et devrait figurer plus haut dans l’ordre du jour de la COP.
Il s’agit d’une opportunité importante pour le secteur des autobus et autocars. La conférence était axée sur la production d’énergie propre et la diminution de la consommation d’énergie. En général, les résultats de la COP26 peuvent être résumés comme positifs mais insuffisants. Peut-être que l’industrie des bus et autocars peut aider à ouvrir la tour d’ivoire ?
L’industrie était absente de l’événement et c’est précisément là que se trouve l’opportunité
Lors de la 21e COP à Paris en 2015, également connue sous le nom d’«Accord de Paris», il a été conclu que l’implication du secteur privé dans la réalisation des objectifs de développement durable était nécessaire et devait être renforcée.
Pour prendre les bonnes décisions, les décideurs devraient être mieux informés sur les solutions pratiques. Et puisque les bus et autocars sont un élément essentiel de la solution pour réduire les 17 % d’émissions de GES provenant du transport de passagers, ce secteur a un rôle important à jouer.
Par conséquent, la Fondation Busworld souhaite inviter son réseau et souhaite faciliter la voix de l’industrie. Ensemble, les décideurs politiques peuvent être informés des efforts technologiques et financiers fait par les exploitants et les fabricants d’autobus. Ils doivent comprendre que cette industrie peut éliminer les émissions provenant du transport collectif de passagers et est la réponse pour résoudre les problèmes de congestion.
La faisabilité économique de cette solution est l’augmentation de la fréquentation – déplacer les gens de leur voiture vers les modes de transport collectif – , qui peut être fortement influencée par de simples incitations fournies par des politiques adéquates. Les décideurs ont besoin de l’industrie et l’industrie a besoin des décideurs. Ce n’est qu’ensemble que l’objectif commun peut être atteint : avoir une planète vivable pour nos enfants et petits-enfants.
Au cours de la COP26, la Fondation Busworld a obtenu le statut d’observateur à la Conférence des Parties, valable pour toutes les futures COP. Ce statut permet à la Fondation Busworld d’accéder aux négociations et de prendre des initiatives lors d’événements préparatoires aux COP à venir.
La Fondation Busworld poursuivra ses efforts pour convaincre tous les acteurs de l’industrie de participer à cette collaboration. Aussi bien les fédérations d’opérateurs que les acteurs de l’industrie de la fabrication d’autobus et d’autocars sont sollicités. Pas de temps à perdre!
