Cette COP26 ressemble à une vaste fumisterie. Une occasion de plus pour des politiciens de se montrer à la tribune et des faire des déclarations, la main sur le cœur, quant à leurs belles intentions d’en faire le minimum tout en promettant le maximum.
On apprend par ailleurs que plus de 400 VIP sont arrivés à Glasgow par jet privé : c’est comme un énorme pied de nez à tous ceux qui y croyaient. On me dira que c’est moins hypocrite que la petite Greta qui était allée aux Nations Unies en bateau, un bateau à la technologie hyper avancée, et dont les équipages du retour avaient, eux, rejoint New York en avion… Oui, c’est moins hypocrite, mais à du 400 contre 1, ils étaient sûrs de gagner, les pontes.
Et puis notre Premier Ministre doit, comme tout le monde, monter à la tribune pour dire tout ce que la Belgique a fait et tout ce qu’elle va faire – plus exactement ce qu’elle pourrait faire, à condition que ses trois régions (plus le fédéra) se soient mises d’accord sur un plan commun. Y compris sur l’épineux problème des centrales nucléaires.
Et pendant que l’on parle de tout cela à Glasgow, le gouvernement flamand envisage d’interdire la vente de tout véhicule qui ne soit pas électrique, dès 2025. C’est dans 4 ans ! Et sans les centrales, comment va-t-on produire l’électricité nécessaire à tous ces véhicules ? Avec de l’éolien en mer, répond Alexander. C’est vrai que quand la mer aura atteint Alost, on aura de plus en plus de place pour y mettre des éoliennes…
Mais on devra faire face au problème des réfugiés climatiques. Pas terrible, comme perspective…