Depuis plusieurs mois, Pandaw River Cruises lutte avec la fermeture de ses destinations: Cambodge et Laos (Mékong, fleuves Rouge et Tole), Inde (Gange, Brahmapoutre) et Vietnam. Ces pays n’ont pas encore pu rouvrir leurs frontières.
La situation politique critique du Myanmar aura été la goutte d’eau de trop. La compagnie doit donc se résigner à cesser ses opérations face au manque de liquidités et à l’impossibilité de trouver des financements.
Les signaux d’un redémarrage étaient pourtant positifs avec un bon nombre de réservations, notamment de la communauté de clients fidèles. L’entreprise n’aura cependant pas réussi à assurer le financement des opérations de ses dix-sept navires pour une année supplémentaire. Ceux-ci auraient en outre dû faire l’objet de rénovations essentielles au redémarrage, même si la date de reprise est encore incertaine.
La décision n’a pas été facile à prendre, d’autant que l’entreprise bénéficiait d’une clientèle fidèle, de taux d’occupation toujours plus élevés et de résultats financiers positifs.
Paul Strachan, fondateur de Pandaw, a souligné: «Cela marque la fin d’une époque pour nous tous, après 25 années d’une véritable aventure.» Il relève également avoir «le cœur brisé pour les plus de 300 membres d’équipage et personnel au sol qui espéraient un redémarrage l’an prochain.»
En dépit de la faillite de Pandaw Cruises, la Pandaw Charity, qui s’est beaucoup engagée pour supporter les gens du Myanmar durant la crise, continuera son travail sous la guidance de ses membres.
(CD)