En raison de la pandémie de coronavirus et de son impact continu sans précédent sur le secteur de l’aviation, Brussels Airlines rapporte un EBIT négatif de -143 millions d’euros au premier semestre 2021. L’interdiction des voyages non-essentiels au premier trimestre et les restrictions de voyage continues ont gravement touché le nombre de passagers de la compagnie.
Le chiffre d’affaires du premier semestre a baissé de 45% par rapport à l’année précédente, pour s’établir à 138 millions d’euros (année précédente : 252 millions d’euros). Brussels Airlines a transporté 57% moins de passagers entre janvier et juin et le taux d’occupation a diminué de 11,7 points de pourcentage à 60,7%.
Le coronavirus continue d’avoir une incidence considérable sur les résultats financiers de l’ensemble de l’industrie aéronautique et, par conséquent, de Brussels Airlines. L’interdiction des voyages non-essentiels au premier trimestre de l’année, suivie de lourdes restrictions de voyage continues a eu un impact important sur le nombre de passagers transportés. Au cours du premier semestre, la compagnie aérienne belge a transporté 57% de passagers de moins par rapport à la même période l’an dernier.
En conséquence, le chiffre d’affaires de Brussels Airlines a chuté de 45% à 138 millions d’euros au premier semestre de 2021 (année précédente: 252 millions d’euros) et le bénéfice d’exploitation de 147 millions d’euros était inférieur de 48% à celui de l’année dernière (année précédente: 281 millions d’euros).
En raison de la crise Covid-19, Brussels Airlines a été forcée – après un bon début d’année – de suspendre la quasi-totalité de ses opérations pendant la période entre mi-mars et mi-juin 2020. Depuis lors, le niveau de production est nettement plus bas et n’est pas encore revenu au niveau d’avant la crise.
Au cours du premier semestre de 2021 les frais de fonctionnement ont diminué de 37% à 290 millions d’euros, principalement en raison de la baisse liée au volume du coût des matériaux et des services (année précédente: 463 millions d’euros). Grâce à son programme de transformation Reboot Plus, dont la phase de restructuration est presque terminée, Brussels Airlines a pu réduire considérablement les dépenses. Toutefois, les coûts fixes restants continuent de faire pression sur les frais de fonctionnement.
De ce fait, la compagnie aérienne rapporte un EBIT de -143 millions d’euros ainsi qu’un EBIT ajusté de -143 millions d’euros pour les six premiers mois de l’année. Au premier semestre de 2020, l’EBIT atteignait encore -211 millions d’euros et l’EBIT ajusté s’élevait à -182 millions d’euros. Le chiffre de l’EBIT de l’année précédente a été réduit de 29 millions d’euros en raison de pertes de valeur sur les avions et de droits d’utilisation des avions.
En raison de l’interdiction des voyages non-essentiels et des lourdes restrictions de voyage continuellement changeantes, le nombre de vols opérés et les chiffres passagers ont encore diminué. Par rapport au premier semestre de 2020, qui comprenait une suspension temporaire de tous les vols du 21 mars au 14 juin 2020, Brussels Airlines a effectué 55% de vols de moins (6 295 vols contre 14 114). Le nombre de passagers transportés est passé de 1 590 448 au premier semestre de 2020 à 676 372 au premier semestre de 2021. En ce qui concerne le taux d’occupation, ce dernier a baissé de 72,4% à 60,7% au cours des six premiers mois de 2021.
Le programme Reboot Plus de Brussels Airlines consiste en deux phases, la phase de restructuration et la phase de transformation. Comme la phase de restructuration, qui vise à réduire la taille de la flotte de 30% et les effectifs de 25%, est presque achevée, Brussels Airlines attend avec impatience d’investir dans un avenir durable et rentable. En effet, la réduction de l’empreinte écologique de la compagnie aérienne y aura un rôle de premier plan.
Le 29 juin dernier, le Conseil d’administration du Groupe Lufthansa et le Conseil d’administration de SN Airholding ont autorisé l’attribution de trois avions Airbus A320neo, qui quitteront l’usine d’Airbus d’ici l’été 2023. Ces avions de pointe, avec des émissions de CO2 et de bruit nettement plus faibles, remplaceront trois avions Airbus A319 plus âgés. La modernisation de la flotte est une étape cruciale pour atteindre l’objectif ambitieux de réduire l’empreinte CO2 de 50% d’ici 2030 (par rapport aux niveaux de 2019).
En raison de la situation encore instable et imprévisible dans le monde causée par la crise Covid-19, il n’est pas possible de formuler des prévisions pour l’ensemble de l’année 2021.