Brussels Airlines a perdu 293 M€ en 2020

2020 a été une année sans précédent pour le secteur du transport aérien, y compris pour Brussels Airlines. Avec un plan de restructuration déjà en cours au début de 2020, Brussels Airlines a pris un bon départ en janvier et février, lorsque soudainement la demande a commencé à s’effondrer rapidement quand le coronavirus a trouvé son chemin jusqu’en Europe.

Le deuxième trimestre a été marqué par un lockdown mondial, lorsque, fin mars, Brussels Airlines a décidé d’immobiliser sa flotte pendant 12 semaines en opérant uniquement des vols de rapatriement et de fret. Le 15 juin, la compagnie a repris un programme de vols réduit, avec une gestion quotidienne très ciblée de l’offre et une capacité offerte misant sur un maximum de flexibilité pour garantir des vols cash positifs et de préserver sa trésorerie d’une nouvelle détérioration.

Depuis le redémarrage en juin, Brussels Airlines a terminé chaque semaine avec des opérations positives en termes de trésorerie, c’est-à-dire a réussi à couvrir toutes les dépenses liées aux vols avec les recettes correspondantes. Néanmoins, les coûts fixes tels que les prêts d’avions, les dépenses au niveau du personnel, les loyers, etc. restent et ne sont pas couverts par le nombre très restreint de vols.

L’été 2020 a montré une reprise prometteuse du trafic avec une forte demande pour les voyages de loisir sur le réseau européen, ainsi que pour le réseau africain.  Toutefois, une deuxième vague du Covid-19 a à nouveau ralenti la demande après l’été.

En raison des restrictions de voyages en vigueur dans le monde entier et pour atteindre l’objectif de vols « cash positifs », la capacité a encore diminué en octobre et novembre pour atteindre le niveau de -78 % par rapport à la même période en 2019.

La demande restant beaucoup plus stable sur le segment africain que sur le secteur européen, la compagnie aérienne s’est concentrée pour le reste de la saison d’hiver sur son réseau africain, en combinaison avec des vols d’apport européens.

Vers la fin de la période des vacances de fin d’année, un autre pic de demandes a été enregistré sur le segment des loisirs européens et sur le réseau africain. La capacité pour toute l’année a été gravement touchée par la crise, avec 74% de vols en moins par rapport à l’année précédente.

Story image



1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici