La low-cost irlandaise devra donc renoncer au licenciement envisagé de 176 personnes, ont déclaré ce mardi la CNE et son pendant flamand ACV Puls, qui ont mené ces négociations.
L’accord prévoit notamment la mutation de 50 contrats à durée déterminée en CDI et les travailleurs obtiennent en outre 19 jours de repos compensatoire. En échange, le syndicat chrétien a accepté une réduction salariale de 8%, qui ne concerne toutefois que les plus hauts salaires du personnel de cabine.
Après de longs mois de négociation entre la direction et la délégation syndicale, un protocole d’accord a pu être conclu pour sauver ces 176 emplois et transformer 50 CDD en CDI. S’y ajoutent 19 jours de repos compensatoire et la possibilité de faire du temps partiel ou de prendre un congé sans solde, « ce qui est important pour le personnel afin de pouvoir retourner dans leur famille », situe Didier Lebbe, secrétaire permanent CNE.
Ce protocole d’accord est toutefois conditionné au règlement par Ryanair du passif salarial et au respect des accords précédents en la matière. La compagnie doit ainsi d’abord appliquer et payer les augmentations sectorielles de 2019 (1,1%) et 2020 (2%) et la réduction de 8% sera ensuite appliquée sur ces barèmes adaptés.
Hans Elsen, secrétaire permanent de l’ACV Puls, pendant flamand de la CNE, regrette, de son côté, de ne pas avoir pu obtenir la possibilité de départs volontaires pour le personnel, entièrement constitué de non-Belges. « poursuit Didier Lebbe, « est de maintenant faire en sorte que Ryanair respecte ses engagements ». Mais le plus important »,
(Avec Belga)