La fin d’année approche et je ressens une forme de lassitude autour de moi. C’est normal, c’est l’hiver, les journées sont plus courtes et la lumière se fait plus rare. Et comme l’année a été marquée par cette pandémie, le moral n’est pas toujours au plus haut.
Pourtant, il y a beaucoup de raisons de garder le moral. Mes confrères du quotidien économique Les Echos ont recensé quelques motifs d’espoir pour 2021. Comme l’optimisme est rare de nos jours, je partage avec vous leurs convictions.
D’abord, se souvenir que le pays le plus puissant au monde ne sera bientôt plus dirigé par un homme fantasque et dont la gestion du pouvoir a été chaotique. Tout n’était pas négatif dans le bilan économique de Donald Trump, mais le monde d’aujourd’hui a besoin d’un dirigeant apaisé et pas de quelqu’un qui divise son pays et le reste du monde. C’est un signal important d’apaisement pour l’année 2021.
Ensuite, rappelons que l’Europe a réagi avec une vitesse folle pour contrer cette pandémie, que ce soit sur le plan économique ou sanitaire, nous allons sans doute même avoir des vaccins moins chers que les autres grâce à cette négociation de groupe.
L’Europe va d’ailleurs verser 5 milliards d’euros à la Belgique, et un secrétaire d’Etat à la relance a été nommé chez nous pour gérer le plus efficacement possible cet argent. Là aussi, c’est une première et l’assurance que cet argent ne sera pas dilapidé dans des projets foireux. Ensuite, l’arrivée de vaccins, un an après l’épidémie est un exploit scientifique, technologique, logistique qu’il faut saluer. Bien sûr, il y a encore des questions sur les effets secondaires à long terme, sur la durée de l’immunisation, mais pourquoi bouder son plaisir ?
Comme le disait Voltaire : j’ai décidé d’être heureux, parce que c’est bon pour la santé !
Du temps de nos ancêtres, la vie n’avait aucune valeur, et il n’y avait aucun vaccin. De même, la prise en charge des malades du covid-19 par les hôpitaux s’est améliorée en quelques mois à peine. « Les équipes médicales ont appris à mieux employer l’oxygénation, à recourir aux corticoïdes pour contenir les inflammations, à administrer des anticoagulants » précisent encore mes confrères du quotidien Les Echos. Et ça, c’est le génie humain en marche.
Quant aux gouvernements, ils soignent comme ils peuvent à coup de chômage temporaire, de droit passerelle, etc – est-ce suffisant ? Non bien sûr, tout le monde voudrait plus, mais hormis quelques pays occidentaux, l’écrasante majorité des pays dans le monde ne proposent rien de tout cela.
Ailleurs, je le rappelle, c’est la jungle, le darwinisme sans filet social. Donc, oui, malgré les erreurs de communication de nos gouvernants, je suis très heureux de vivre en Belgique. Comme le disait Voltaire : j’ai décidé d’être heureux, parce que c’est bon pour la santé !