La Lufthansa a procédé à des licenciements massifs. On se demande ce qui restera après cette crise. Pendant ce temps, l’état français a prévu d’augmenter sa participation au capital du groupe Air France-KLM. Les discussions avec l’Etat Néerlandais ne seront pas sereines.
Lufthansa, toujours plus de licenciements
La Lufthansa aura licencié 29000 employés d’ici la fin de l’année et la compagnie aérienne allemande supprimerait, à nouveau, 10 000 emplois supplémentaires dans son pays d’origine l’année prochaine alors qu’elle lutte pour faire face à la crise, a rapporté dimanche le « Bild am Sonntag ».
Vente de l’entreprise de restauration
Lufthansa supprimerait 20.000 emplois en dehors de l’Allemagne. Le groupe a vendu son unité de restauration LSG, qui emploie 7.500 personnes, ce qui porterait l’effectif total à 109.000 personnes.
La compagnie aérienne et ses filiales, Eurowings, Swiss, Austrian et Brussels Airlines, ont réduit leurs horaires, leur flotte et leur personnel, le transport aérien ne devant pas retrouver son niveau d’avant la pandémie avant 2025.
La bonne nouvelle pour cet hiver
Les réservations auraient bondi de 400% pour cet hiver. Les clients réservent pour l’Afrique du Sud, la Namibie, les îles Canaries, Madère et la Méditerranée.
Lufthansa signale que « les zones enneigées du nord de la Finlande » attirent également les touristes. Les passagers n’en devront pas moins tenir compte « des règles de quarantaine en vigueur dans les différentes destinations », rappelle la compagnie.
L’État Français augmenterait fortement sa part au capital
La participation de l’Etat Français passerait de 14 à 30 %. Lors du Paris Air Forum, un événement organisé par La Tribune, le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a confirmé une recapitalisation.
Jean-Baptiste Djebbari, ministre des transports a indiqué : l’État a dit qu’il était prêt à monter au capital dans des proportions importantes ». Comme le souligne le journal « La Tribune » : « six mois après avoir accordé une aide publique de 7 milliards d’euros sous forme de prêts (3 milliards d’euros de prêt direct de l’Etat, et 4 milliards de prêts bancaires garantis par l’Etat), la deuxième tranche d’aides aujourd’hui en discussion pour la compagnie française se traduira cette fois par une augmentation de la part de l’Etat français dans le capital de la maison-mère, Air France-KLM, bien au-delà des 14,3% qu’il détient aujourd’hui, aux côtés de l’Etat néerlandais (14%).»
La question sera encore de savoir comment l’Etat néerlandais réagira !
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