Delta envisage des prix bas pour l’Europe

La compagnie indique songer à étoffer sa gamme de tarifs pour contrer les LCC long-courrier comme Wow Air ou Norwegian. C’est un fait reconnu: l’arrivée de compagnies low-cost sur le long-courrier entre l’Europe et les USA a engendré une baisse des revenus pour les compagnies américaines, dont Delta Air Lines. Même si cette dernière est toujours rentable –le 3e trimestre s’est soldé par un bénéfice de $1,26 milliard-, elle est en léger recul, tant au niveau du bénéfice que du revenu par sièges-kilomètres.

La concurrence des compagnies low-cost est l’une des raisons principales de cette tendance, aux côtés du terrorisme et du Brexit. Pour Glen Hauenstein, President de Delta, il est temps de réagir et donner aux clients ce qu’il veut. « Nous savons que Delta dispose d’une marque très, très forte, bien plus forte que certaines des compagnies ultra low-cost. Nous savons aussi que les gens préfèrent voler avec nous plutôt que sur des compagnies inconnues et sans marque. Mais dans bien des cas, nous n’avons pas une configuration, mélanges et offres similaires, aussi c’est ce que nous allons examiner. »

Concrètement, il ne s’agit pas de créer une filiale low-cost, mais bien de repenser le produit et les tarifs. « Il n’est pas nécessaire de créer une compagnie aérienne au sein d’un compagnie aérienne, il suffit de s’ajuster à ce que les clients veulent acheter. Plus nous serons proches de ce que nos clients attendent dans tous les segments, et plus nous aurons de succès – le trafic transatlantique ne fait pas exception à la règle ».

La réflexion porte sur le produit en cabine d’un type « que nous n’avons pas à l’heure actuelle », admet Glen Hauenstein. On pourrait voir ainsi arriver un tarif basic Economy pour lequel aucune réservation de siège ou modification ne serait possible, pas même contre un supplément.

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