Vendredi passé une action symbolique a eu lieu à l’aéroport de Charleroi sous la forme d’un enterrement du secteur voyagiste. Le moins que l’on puisse dire est que cette initiative n’a pas fait l’unanimité dans le secteur.
Après avoir recueilli divers témoignages, il ressort que cette action n’avait pas reçu l’aval du CA de l’UPAV, que du contraire. Hélas, contre toute éthique collaborative liée à une fonction, un membre de ce même CA a brisé un tabou en utilisant sa position pour contourner une décision commune prise par ses pairs.
La symbolique des funérailles du voyage donne une image de disparition définitive d’un métier qui existe, résiste et se bat pour son existence et sa nécessité auprès de ses clients.
Son auteur, oubliant la neutralité nécessaire à sa fonction dans une association, a commis une erreur de communication, et risque d’avoir perdu la confiance de ses pairs. Dommage. Le secteur a besoin d’unité et non pas de controverses.
Une autre action, positive celle-là, nous vient du nord du pays, à l’initiative de Christel Somers du T.O. Montana et Steven Vervaeke de Yindi Travel qui ont, dès le début de la crise, lancé une pétition SOS TRAVEL qui a réuni, jusqu’à aujourd’hui, plus de 500 AGV du nord mais aussi du sud du pays. Cette initiative fait son petit bonhomme de chemin au-delà de nos frontières. Et ceci en coordination avec la VVR. Le slogan SAVE OR SINK a suivi.
Les résultats de l’action SOS TRAVEL sont visibles. Reçus par l’autorité politique compétente, leurs voix ont été entendues et relayées vers le public d’une manière optimiste et réaliste. Toutes les actions pour défendre le secteur voyagiste sont les bienvenues et nécessaires, MAIS elles doivent refléter, au-delà de l’aspect économique, également l’indispensable confiance que le consommateur doit retrouver, grâce à son AGV.
CQFD… Et donc, non, le spectacle d’un enterrement fictif de voyagistes n’était pas un bon exemple ni une bonne idée.