La faille de Swissport provoque une première attitude monopolistique de prix, imposée par la seule compagnie de handling encore présente à Brussels Airport.
Des informations fiables nous sont parvenues confirmant que certaines charges de handling pourraient été fortement augmentées. À tel point que certaines compagnies, opérant encore des vols précis, auraient détournés quelques-uns de ceux-ci vers Schiphol pour échapper à cette stratégie pour le moins douteuse. Avec, bien sûr, transfert terrestre vers Bruxelles.
Ce n’est point une bonne nouvelle pour Brussels Airport qui se serait bien passé d’une telle publicité négative. Brussels Airport n’est en rien responsable de cet état de fait. La Direction est en cours d’élaboration d’alternatives urgentes, mais en attendant le mal a été fait.
Le terme solidarité a disparu du lexique des compagnies de handling. Le mot « trêve » aussi d’ailleurs. Remplacés par un réflexe de cupidité temporaire essayant d’appliquer des tarifs au-dessus des moyennes habituelles. Ce type de stratégie n’amènera que le chaos pour les passagers qui sont pris indirectement en otages.
Il faut d’urgence un remplacement pour Swissport, même temporaire, en attendant les procédures d’attributions de marchés légales. Bref, Brussels Airport se doit de le faire. Des candidats potentiels se profilent à l’horizon, DNATA (filiale d’Emirates) ou peut-être même le groupe Lufthansa.
Alors que le problème Brussels Airlines n’est pas encore réglé que déjà la puissance germanique pointe son nez dans une autre faille belge de taille. Si nos souvenirs sont exacts, en 2015 il était même question d’évaluer la présence d’un troisième agent de handling pour Brussels Airport. Le moment est peut-être venu d’agir en conséquence.
Décidément rien ne sera épargné à notre industrie aéronautique.