Nous saluons l’initiative, mais déplorons la manière dont la communication a été faite. Avant de créer une association professionnelle nationale, il aurait fallu, en amont, consulter les acteurs concernés.
Nous avons vérifié auprès de nos sources, et il se confirme que le communiqué de Presse a été envoyé sans consultation ni coordination préalable avec les autres associations concernées. C’est ce que l’on appelle communément, tirer la couverture à soi.
J’ose rappeler que 2 associations professionnelles œuvrent depuis longtemps à un rapprochement national, et que les exercices de coordinations sont continus.
Le plus souvent dans la discrétion pour ne pas heurter les susceptibilités ou les égos de tout un chacun. Je nomme clairement l’UPAV et la VVR qui méritent la paternité de l’initiative « historique », qui n’en a que le nom, puisque les bases avaient déjà été bâties depuis longtemps.
Ceci dit et écrit, revenons-en quand même au but suprême: créer une association nationale
Pour ce faire, et surtout pour garantir la neutralité et la crédibilité indispensable pour une telle entreprise, une 1ère Assemblée Générale regroupant tous les exécutifs des différentes associations aurait dû être organisée, en mettant à l’ordre du jour : élection d’un Président, sur base de volontaires. C’est ce que l’on appelle la démocratie.
En lieu et place une association, en l’occurrence l’ABTO, nomme un Président externe, qui n’a plus de fonction active dans l’industrie il faut le dire, et qui reçoit comme mission de créer une association nationale. D’habitude, ce genre de poste de Président est bénévole, et j’espère donc que c’est toujours le cas aujourd’hui, en ces temps de vaches maigres.
Le mal est fait, c’est mal barré pour recoller les morceaux. Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Dommage d’avoir utilisé la situation du COVID pour précipiter les choses.
Seul résultat probable : encore une longue période d’incertitude. Néanmoins l’initiative se poursuivra… dans la discrétion.