L’exemple le plus frappant : la pollution en ville pendant le confinement. Défendons la libre circulation de nos voitures ! La contradiction est de mise lorsque le sujet est politiquement sensible, et surtout lorsqu’il s’agit du plus grand des démons, responsable de tous les maux : la voiture. Un titre parmi d’autres d’un journal belge : « Les résultats impressionnants de l’effet du confinement sur la qualité de l’air bruxellois ».
MAIS un autre titre issu d’une Asbl spécialisée, dont le communiqué est tombé miraculeusement sur notre table, refusé ou repoussé pour diffusion car jugé « politiquement sensible », est tranchant et contradictoire. Et comment ! Un titre ravageur mais combien explicite :
« LA POLLUTION DE L’AIR A BRUXELLES EST RESTÉE A DES NIVEAUX HABITUELS, MALGRÉ UNE DIMINUTION DE 85% DU TRAFIC AUTOMOBILE» !
Je vous épargne les données techniques des mesurages, mais dans le même communiqué l’on fait remarquer que dans 2 grandes villes telles que Paris ou Karlsruhe en Allemagne, la même observation a été faite. Et confirme bien que l’air dans les grandes villes est peu alimenté par la circulation automobile. A tel point qu’à Stuttgart, l’appel à l’abolition de la zone LEZ (low emission zone) devient de plus en plus pressant.
Nos autorités nous ont fait vendre nos voitures interdites en ville car ne correspondant plus aux normes EURO imposées. De qui se moque-t-on ? Pourquoi cette diabolisation continue, cette culpabilisation à propos de la voiture ?? L’écologie politique ou plutôt l’idéologie accuse la voiture de tout et n’importe quoi.
Déjà que nous nous adaptons comme des moutons et obéissons aux impositions légales à la limite de nos libertés, mais il ne faut pas, en plus, nous mentir. Le citoyen, dans le contexte actuel, dès qu’il a voté, n’a plus rien à dire. La loi c’est la loi. Les partis s’arrangent entre eux le temps de la législature, et on verra après.
30 KM/H, 20KM/H, limitation des voies d’accès pour voitures, piétonniers, et j’en passe. Et la démocratie dans tout cela ? J’envie la Suisse, qui organise régulièrement des référendums par cantons, sur les sujets sensibles.
On vous répondra, sans sourciller, que des sondages ont été faits. La voiture reste un sujet sensible. Un moyen de déplacement indispensable pour beaucoup de professionnels, familles, seniors et autres. Sans parler du Tourisme, secteur où la voiture reste presque incontournable.