Réponse commune du secteur des voyages aux recommandations de la Commission européenne

Le secteur (c.-à-d. les associations professionnelles ABTO, FBAA, VLARA, VVR et UPAV) a pris note des recommandations de la Commission européenne sur l’utilisation des bons à valoir en cas d’annulation de voyages à forfait.

Le secteur est heureux que l’Europe fasse un certain nombre de recommandations en vue de la reprise des activités touristiques, mais un certain nombre de points sont irréalisables dans la pratique pour permettre à notre secteur de sortir de cette crise à court et à long terme.

Par conséquent, le secteur examine en ce moment, en bonne coopération avec la ministre Muylle, comment il va réagir vis-à-vis de la Commission européenne, en ce qui concerne l’utilisation des bons à valoir et sa prolongation après le 20 juin.

Et dans ce cadre, le secteur fournira au cabinet de la ministre Muylle toutes les informations, les études et les arguments (juridiques) nécessaires afin de démontrer que le maintien de l’Arrêté ministériel actuel est une nécessité absolue et de transmettre ainsi à l’Europe une réponse correcte à ces recommandations émises à l’adresse du gouvernement belge.

Nous avons cru comprendre que le Cabinet consultera également les 12 autres pays européens — dont les Pays-Bas et la France — qui ont mis en place un système de bons à valoir similaire pour protéger le secteur. Le bon est actuellement soutenu par les ministres compétents des 12 pays et devrait idéalement remplir les mêmes conditions dans les 12 pays et dans le reste de l’Europe.

Les associations professionnelles recommandent de continuer à appliquer le système actuel de bons à valoir

Les différentes associations professionnelles du secteur recommandent à leurs membres (agents de voyages, organisateurs de voyages et tour-opérateurs) de continuer à utiliser le système actuel de bons à valoir, étant donné que l’Arrêté ministériel est toujours en vigueur en Belgique.

Ils les encouragent également à expliquer une fois de plus à leurs clients qu’il est intéressant pour TOUS d’utiliser les bons à valoir au lieu de remboursements, car ces derniers ne sont pas possibles à l’heure actuelle.

Dans son texte initial, la Commission européenne encourage également cette alternative au remboursement, car elle est bien consciente du risque de faillite en cas de remboursement obligatoire. Et en cas de faillite, tout le monde est perdant.

Les mesures de soutien et les bons à valoir restent nécessaires

Le secteur reste convaincu que le dispositif actuel, qui a été élaboré grâce à une très bonne coopération avec le cabinet de la ministre Muylle, reste l’une des mesures indispensables pour protéger le voyageur grâce à l’assurance contre l’insolvabilité des parties dans notre secteur.

L’option de remboursement entraînerait la faillite du secteur et n’offre plus de sécurité au client. Le bon à valoir donne à notre secteur une chance de survivre à l’impact de cette crise, tout comme nous aurons également besoin d’aide pour redémarrer.

D’autres mesures telles que la prolongation du chômage temporaire pour les nombreux travailleurs du secteur et un fonds d’urgence pour le secteur restent indispensables, en plus du système de bons à valoir.

Les différentes associations professionnelles du secteur travaillent actuellement d’arrache-pied main dans la main (soutenues par l’ECTAA, l’organisation européenne qui rassemble les associations professionnelles du secteur) et espèrent que le bon sens des décideurs belges et européens prévaudra.

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